Ali Benflis, seul dans son bureau de Ben Aknoun, à Alger, devant son téléphone fixe a hâte d'entendre les voix des millions de son armée de Facebookeurs qu'ils l'ont élu Président avant l'heure, avant de le laisser tomber, et goute à sa deuxième défaite, trop dure à avaler.Dix ans après, Ali Benflis fait toujours figure de mauvais élève, et toutes ces années n'ont pas suffît pour ce candidat malheureux de retenir la leçon de 2004. Mais il n'y a jamais de mauvais élève sans y avoir de mauvais enseignants. En effet, ces enseignants ; ministres en retraite, généraux en retraite et même les experts du mouvement Barakat dirigé par l'organisation Freedom House, financée par Georges Sorros (un financier multimilliardaire juif) ont été tellement mauvais que leur élève Benflis a encore une fois redoublé..! Avant même l'annonce officielle des résultats du scrutin par le ministre de l'intérieur, Ali Benflis a reconnu implicitement sa défaite face à son rival Abdelaziz Bouteflika. Alors pourquoi a-t-il orchestré tout ce carnaval tout le long de la campagne électorale, du moment où il était convaincu de sa défaite !' Deux heures après la fin du scrutin, Ali Benflis annonce dans une conférence de presse sa défaite, et assure, qu'il ne reconnaîtrait pas les résultats de l'élection présidentielle à cause de "l'existence de fraude ", tout en affirmant qu'il va s'opposer aux résultats par les moyens politiques pacifiques. Benflis reconnaît implicitement sa défaite, le jeudi soir, alors que les résultats ne seront proclamés que ce 18 avril, dans l'après-midi. A la minute près qui suit les déclarations de Benflis, les fans de son principal rival Bouteflika, célébreraient la victoire écrasante du Président candidat Abdelaziz Bouteflika. A Place Audin, à minuit, des centaines de partisans de Bouteflika, affichent à la main, drapeau de l'Algérie sur les épaules, vitres arrière des voitures à l'effigie de l'homme de la "stabilité", ils ont rejoint par le tunnel des Facultés et par l'avenue Mourad-Didouche, le centre de la capitale. Les klaxons résonneront jusque tard dans la nuit, bien après que les feux d'artifices soit en rupture de stocks. Nouvelle humiliation pour Ali BenflisC'est une nouvelle humiliation pour Ali Benflis. Dix ans sont passés, le même scenario de 2004 se répète. En cette année de 2004, Ali Benflis avait été humilié avec un score de 6,4 % contre 85 % pour Bouteflika. Alors que dans le scrutin de 2014, il est rabattu une deuxième fois avec score de 11% contre 81% pour Bouteflika. Ainsi, Benflis, subi encore un échec scolaire, car il n'a toujours pas compris qu'en toutes circonstances, l'expérience est le meilleur maître et celui qui ?'te dépasse d'une nuit te dépasse d'une idée''. Comment l'ancien premier ministre de Bouteflika, M. Benflis, qui connaît son faible poids dans la politique à travers ses failles, tente un deuxième duel avec son ex-maître qui a fait de lui son directeur de campagne, son chef de cabinet et son chef de gouvernement. Le candidat Bouteflika, pour sanctionner son rival, l'enfant des Aurès, sur son propre terrain, Bouteflika est largement en tête dans les sept premières communes des Aurès,.
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Posté Le : 19/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Riad
Source : www.reflexiondz.net