Algérie

Mauvaise gestion du parc immobilier de l'OPGI



Mauvaise gestion du parc immobilier de l'OPGI
Incontestablement, c'est la pagaille à l'OPGI de Tipasa. En effet, la majorité des bénéficiaires de logements sociaux n'ont pas hésité à transformer leurs logements sans tenir compte des normes techniques et encore moins de l'aval des services de l'OPGI.Nous découvrons avec un pincement au coeur des immeubles flambants neuf totalement défigurés par les murs sur les balcons. Mais ce qui est plus graves, ce sont les modifications à l'intérieur des appartements. L'exemple le plus frappant est sans contexte la cité des 500 Logements où règne une véritable anarchie est qui met en danger la vie d'autres locataires, sans compter les préjudices subis. Généralement, il faut une autorisation spéciale pour tous travaux effectués à l'intérieur du logement, en plus de cela, il est indiqué sur une note délivrée à chaque locataire lui interdisant de procéder à des changements sans l'avale de l'OPGI. Mais loin s'en faut, tous les locataires, ou presque ont fait fi de cette règle. A notre grand étonnement, nous avons remarqué que des balcons ont été transformés en cuisine, la cuisine en chambre, et, parfois la salle de bains en cuisine. Le plus incroyable, c'est la suppression pure et simple des murs de soutènement, mais aussi les cheminées d'évacuation du gaz de ville. En outre, ces changements ont causé de grave préjudices aux voisins compte tenu que lors de ces transformations, les canalisations ont changé, ce qui a conduit au ruissellement des eaux usées sur les locataires causant des dommages collatéraux. En outre, mis à part cette eau de ruissellement et c'est le danger le plus imminent qui vise les voisins, ce sont les fils électriques qui une fois mouillés, risquent de causer non seulement des dégradations du matériel électrique et électronique, mais déclencher aussi des incendies. Il y a lieu de signaler que les habitants qui résident au rez-de-chaussée ont carrément procédé à des ouvertures latérales qui donnent sur la cour principale. Ces travaux ont engendrés l'entassement des déchets des matériaux enlevés qui ne peuvent à aucun moment êtres pris en charge par la commune. Devant de tels désordres, nous assistons à une dégénérescence des bâtisses qui pourtant ont été construites en 2009. Devant ce mutisme de l'OPGI, il est regrettable de laisser de tels agissements qui prouvent un certain laxisme de cette institution. Aussi, s'agissant des loyers, les services de l'OPGI croulent sur les dettes impayées qui greffent directement la trésorerie de cette dernière.




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