Mauvaise gestion

A quelques semaines seulement du coup d'envoi de la nouvelle saison footballistique, nos clubs peinent à trouver leur vitesse de croisière. Leur chaotique gestion et l'absence de rigueur et de sérieux font que ces clubs rencontrent mille et un problèmes durant l'intersaison.Les exemples foisonnent, y compris des clubs réputés par leur sérieux. Les moins mauvais dans la gestion comme on aime à le ressasser chez-nous. Boualem Charef, l'inamovible entraîneur de l'USM El Harrach menace de claquer la porte. Le club banlieusard dont la stabilité est avérée risque ainsi de perdre celui qui a fait sa notoriété. Pourquoi ' Les dirigeants ne suivent apparemment pas le rythme imposé par Boualem Charef. Une montagne de promesses qui accouchent d'une souris et au final, les joueurs font l'impasse sur les entraîneurs et menacent de partir sous d'autres cieux où les engagements sont respectés. Quand l'USMH, un club envié de surcroît, vit une telle situation, qu'en est-il alors de tous les autres clubs du pays ' Il ne faut être sorcier pour comprendre les raisons qui font que nos teams de football font face chaque année à de telle situation. La mauvaise gestion des ressources financières et humaines est la principale source de tous les maux qui rongent nos clubs. Et dire qu'on se targue d'avoir instauré le professionnalisme mais à notre manière évidemment. Un professionnalisme unique en son genre, qu'on ne retrouve nul part ailleurs. Chacun de nos clubs, les plus riches inclus sont, au su et au vu de tous, gérés d'une manière catastrophique, chaotique mais étrangement, on laisse faire pour ne pas remuer le couteau dans la plaie. Mais cette gestion finira tôt où tard par mettre au tapis cette discipline, car personne ne peut mentir tout le temps. Tôt où tard, les masques tomberont et cette gestion sera mise aux oubliettes pour le grand bien du football national. Saha ftourkoum.