Mauvaise foi

La carême est souvent mis en avant pour expliquer tel ou tel autre évènement, fâcheux évidemment. Ceci explique cela est le leitmotiv des mauvais jeûneurs, de mauvaise foi quand il s'agit d'expliquer leur acte condamnable.Mais quand on est professionnel jusqu'aux ongles, où il n'y a aucune place à l'amateurisme ni au mensonge, ce même carême est vécu le plus normalement du monde. N'est-ce pas le cas de Belfodil, le joueur algérien qui évolue à l'Inter Milan ' Les dirigeants nerazzuri n'ont vu aucun inconvénient à ce que leur nouvelle recrue fasse le carême. Bien au contraire, dans une équipe le joueur est soumis à un travail spécifique dirigé par une équipe spécialisée et le joueur suit à la lettre, le régime imposé par l'équipe qui le suit. Belfodil a même raté deux penalties dans sa première apparition avec son nouveau club mais à aucun moment, ce ratage n'a été attribué au jeûne qu'il accomplit comme tout bon musulman. Mais quand on est de mauvaise foi, la préparation de l'intersaison est bâclée et le Ramadhan a bon dos pour prendre sur lui, les mauvaises préparations et par la suite les mauvais résultats. Bien évidemment, c'est une question d'incompétence et de mauvaise foi sinon comment expliquer qu'en Italie, en France et dans bien d'autres pays non concernés par le carême, les joueurs musulmans sont soumis à un régime élaboré par des spécialistes, suivi à la lettre par ces joueurs. Aucun problème ne se pose jusqu'à la fin du carême contrairement en Algérie où le Ramadhan est synonyme de repos et où tous les subterfuges sont utilisés pour masquer l'incompétence. Nos équipes de football sont presque au repos ou bien elles assurent le service minimum seulement en attendant que les choses reviennent à la normale. Mais là aussi, le Ramadhan cède la place au bricolage et au rafistolage. Et c'est comme ça depuis que le football algérien est jeté en pâture et que les prédateurs ont foncé dessus pour le «désosser».