Le gouvernement mauritanien a adopté une série de réformes constitutionnelles et politiques, en vue de la mise en 'uvre des résultats d'un dialogue politique entre la majorité présidentielle et quatre partis de l'opposition, qui s'est déroulé du 17 septembre au 19 octobre 2011, selon un communiqué rendu public jeudi soir. Ces réformes portent notamment sur le nombre des députés, qui passe de 95 à 146, avec 20 députées élues sur une liste nationale réservées aux femmes. Par ailleurs, les nouvelles dispositions interdisent les candidatures indépendantes aux législatives et sanctionnent la transhumance des députés par la perte du mandat, qui reste ainsi la propriété de la formation politique sur la liste de laquelle le parlementaire est élu. Les partis politiques sont également tenus de présenter au moins 25% de candidatures féminines, soit une circonscription sur quatre. Les nouvelles dispositions portent également sur le vote des Mauritaniens de l'étranger, les incompatibilités parlementaires, la clé de répartition du financement public des partis politiques, la question de la représentativité des partis qui se retrouvent sous la menace d'une dissolution en cas de défection pendant deux scrutins municipaux ou de participation avec un résultat inférieur à 1% des suffrages. Les partis politiques ayant participé à ce dialogue sont l'Alliance populaire progressiste (APP), El Wiam, El Sawab et Hamam. Une dizaine de partis regroupés dans une Coordination de l'opposition démocratique (COD) avaient boycotté ce dialogue. (Pana)
Posté Le : 24/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info