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Massacres collectifs à l'explosif : procès dimanche d'Abdelmalek Droudkel et 47 autres terroristes présumés



Massacres collectifs à l'explosif : procès dimanche d'Abdelmalek Droudkel et 47 autres terroristes présumés
Le Tribunal criminel près la Cour d'Alger examinera dimanche prochain l'affaire des 48 prévenus et à leur tête Abdelmalek Droudkel impliqués dans plusieurs massacres collectifs à l'explosif et des assassinats ayant ciblé depuis 1998 des éléments de la sûreté, a-t-on appris mardi de source judiciaire.Ces accusés, dont six sont en état d'arrestation, sont poursuivis pour "constitution d'un groupe terroriste", "massacres collectifs à l'explosif dans des lieux publics" et "enlèvement et menace d'assassinat dans le but de demander une rançon".Les prévenus appartenant à plusieurs "katibat" et "escadrons" terroristes et activant sous les ordres de l'émir de l'organisation terroriste "Al-Qaïda au Maghreb islamique" (AQMI) Droudkel Abdelmalek, doivent aussi répondre des chefs d'inculpation de "destruction volontaire d'édifices publics" et de "véhicules à l'aide d'explosifs". Il s'agit, selon la même source, d'une organisation terroriste composée de plusieurs "katibat" et "escadrons" et à leur tête les katibat "El Ansar" et "El Fath" qui activaient dans la région de Berarat et Dellys, où elles ont perpétré des attentats suicides et des attaques contre des casernes de l'Armée nationale populaire (ANP), des gardes communaux et de la gendarmerie nationale depuis 1998.En mai 2002, les accusés ont attaqué un camion de l'ANP qui transportait 12 éléments dans les environs de Tizi-Ouzou, après avoir posé une bombe au bord de la route ce qui a coûté la vie à deux militaires. Suite à cette opération ils se sont emparés de 9 pistolets mitrailleurs et 3 tenues. En 2006, ils ont posé deux bombes artisanales sur la route menant à la ville de Dellys qui ont fait exploser des véhicules de l'ANP, faisant plusieurs morts parmi les militaires.En août 2007, le dénommé Nabil Kasmi a perpétré un attentat suicide contre une caserne des gardes côtes à Dellys qui a fait plusieurs morts parmi les militaires. Une autre attaque menée par Abdallah Cheani en janvier 2008 contre une caserne de l'ANP à El Nassiria avait causé d'importantes pertes humaines et matérielles.Ces mêmes accusés ont perpétré en avril 2008 deux attentats suicide contre un détachement des gardes communaux dans la région de Chréa (Draa Benkheda) et contre une caserne de la garde républicaine à Bordj el Bahri (Alger), en utilisant des ceintures explosives.Ils ont également perpétré un attentat à la voiture piégée contre l'école supérieure de la gendarmerie nationale des Issers. Ils étaient aussi derrière l'attentat suicide à la voiture piégée exécuté par le terroriste Omar Abderrahmane qui avait ciblé le 28 septembre 2008 un barrage fixe de l'ANP dans la région de Boudjima.En 2000, deux gendarmes ont été assassinés par les prévenus en 2000 à Dellys ainsi que le commandant de la brigade de la gendarmerie nationale de cette région. Durant la même année, les éléments de la garde communale de la région de Dellys ont été victimes d'une embuscade et plusieurs d'entre eux ont été tués.En 2001 et toujours dans la même région, une embuscade a ciblé les forces de l'ANP qui se trouvaient à bord d'un camion et trois policiers ont été tués à Bordj Menaïl. Deux policiers ont été tués en mai 2002 dans la nouvelle ville de Dellys.Entre autres, 10 membres des gardes communaux relevant du détachement de la garde communale de la région de Chréa ont été assassinés en juillet 2008.Ces terroristes ont enlevé en 2004, le dénommé Briki Redha, vendeur de poissons de la région et ont appelé son père pour demander une rançon de 4 millions de DA pour sa libération. En 2005, ils ont dressé un faux barrage à Sidi Medjni (Dellys), où ils ont enlevé le dénommé Briki Mehdi, libéré après que son père ait payé une rançon de 5 millions de DA.Durant la même année, ils ont enlevé le propriétaire d'un bar dans la région de Aït Rhounz à Tizi-Ouzou libéré lui aussi après le paiement de la rançon.Selon la même source, le dénommé Morsi Mohamed gardien de l'établissement pénitentiaire de Tizi-Ouzou qui se trouvait dans le même bar a été égorgé par le terroriste dénommé Abdeldjebar.


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