C’est un évenement en soi. Un film algérien qui sort dans 10 villes, de Constantine à Sidi Bel-Abbès, en passant par Alger et Tizi Ouzou, cela ne s’était pas vu depuis des lustres. Mascarades, de Lyès Salem, qui a bénéficié du soutien d’“Alger, capitale de la culture arabe 2007”, a l’ambition de réconcilier les Algériens avec les sorties ciné familiales. Il s’est donc donné toutes les chances tant au niveau de la distribution que du scénario. En effet, cette fiction mettant en scène les Mekbel, famille habitant un petit village des Aurès, a tous les atouts du conte social, mais en comporte aussi tous les risques. Le garçon, Mounir très fier et très sûr de lui, n’a qu’une ambition, briller en société et être ainsi admiré et reconnu à sa juste valeur. Mais Mounir a un petit problème : sa petite sœur Rym. Celle-ci, véritable dormeuse du Val, s’endort à tout bout de champ, dans tous les sens du terme. “Elle finira vieille fille”, dit la rumeur, impitoyable, du village, ce qui met terriblement dans l’embarras son frère. Un soir, Mounir rentre saoul de la ville et annonce qu’il a trouvé “un riche prétendant”. L’organisation de la cérémonie commence, mais personne, à l’exception de Mounir, n’a encore vu le marié… À l’interprétation on retrouvera de nombreux visages connus comme Sarah Reguigue, Lyès Salem, Rym Takoucht ou Mourad Khene. Mascarades a reçu le 1er prix au Festival du film francophone d’Angoulême. À signaler encore une chanson de Cheikh Sidi Bemol (lire ci-dessus) en générique de fin.
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Posté Le : 11/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rachid Allik
Source : www.liberte-algerie.com