Le palais des Congrès s'est avéré exigu pour contenir la masse de fellahs venus participer aux premières assises de l'agriculture.La rencontre a vu la présence de représentants de la DSA, l'hydraulique, la conservation des forêts, la direction de la pêche, la chambre de l'agriculture, l'UNPA, l'ONID, la CRMA, l'ONA, l'ANBT, les banques, les assurances, la formation professionnelle, des bureaux d'études et des chercheurs universitaires. Selon l'état des lieux fait, l'agronomie est en pleine mutation et les enjeux ont changé si l'on tient compte de certains paramètres illustrant cette évolution, notamment l'objectif d'augmenter les surfaces.
L'oléiculture a fait un bond de 4.500 hectares à 8.900 donnant 500.000 quintaux (qx), les agrumes de 6.000 hectares à 10.000 donnant 1 million de quintaux, et les maraîchages de 700.000 hectares à 900.000 donnant plus de 2,5 millions de quintaux offrant 12.000 emplois. L'année 2016 / 2017 a vu la récolte de la pomme de terre augmenter à 3.462 000 quintaux, les oignons à 2.450.000 quintaux, les céréales à 1.043.000 quintaux et les fourrages à 1.539.500 quintaux. L'hydraulique a fait valoir ce que l'Etat a investi dans l'entretien et la réalisation des barrages et ses 23 stations d'épuration, des centaines de puits et forages avec le transfert des eaux du barrage de Bou-Hanifia vers celui de Fergoug sur 37 kilomètres pour gagner les 20 millions de m3 en déperdition ainsi que la valorisation des quatre périmètres irrigués. Cette année, les autorités ont décidé d'affecter, dans un premier temps, 4.000 hectares aux fellahs démunis.
Après plusieurs interventions, les débats ont été ouverts, permettant à l'assistance de tirer les enseignements des gestions antérieures pour se projeter vers l'avenir où tout est préparé pour réussir ce challenge que les travailleurs de la terre sont décidés à relever selon la nouvelle feuille de route. Le wali qui insiste sur la mécanisation de l'agriculture et le recours aux nouvelles techniques d'irrigation, a été à l'écoute des agriculteurs, même ceux qui sont déçus de certaines administrations.
Un tel conclave permet aussi de crever l'abcès. Dorénavant, le wali confie toutes les préoccupations des fellahs à des commissions de daïra, comprenant tous les opérateurs et la corporation des fellahs, pour veiller au traitement des problèmes soulevés.
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Posté Le : 27/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Belkecir
Source : www.lequotidien-oran.com