La superficie totale est estimée à 14.700 ha, dont 11.000 productifs, ainsi que les divers programmes de soutien de l’État à travers le Fonds national de développement agricole.
La campagne de la cueillette des olives entamée depuis plus d’une semaine dans la région de Beni Chougrane augure d’une production remarquable au vu d’un certain nombre de facteurs liés essentiellement aux conditions et aux moyens mis en œuvre par les services concernés pour l’accroissement de la production oléicole.
Tout indique que la récolte de cette saison automnale sera meilleure par rapport à l’année écoulée dans la plaine de Sig qui constitue la plaque tournante de l’oléiculture dans la région, eu égard aux quantités récoltées et à la qualité gustative des olives connue pour sa variété «La Sigoise» de renommée internationale, car non seulement elle est nourricière et riche en vitamines, mais, aussi, elle mûrit sous un soleil et dans un climat des plus favorables pour ce genre de produit agricole et aussi dans les oliveraies d’Oggaz, deux régions oléicoles par excellence au sein desquelles se trouve presque toute la totalité des oliveraies situées dans la wilaya de Mascara, soit une surface de 6.000 hectares.
On s’attend à la réalisation d’une récolte estimée à plus de 90.000 quintaux, et ce grâce à plusieurs facteurs positifs environnants, notamment l’absence de maladies parasitaires qui affectent la production oléicole et diminuent le rendement à l’hectare dans ce créneau agricole s’étendant aux localités d’El-Alaïmia et Oggaz qui emploie quelque 8.000 ouvriers, dont 6.000 saisonniers.
La récolte de la saison 2013 est jugée, nous a-t-on dit, excellente tant sur le plan qualitatif que quantitatif et de calibrage, soit un plus pour l’industrie agricole de ladite région, car celle-ci fera tourner à plein régime les machines de toutes les conserveries, ainsi que les huileries, dont la majeure partie se trouve dans la ville de Sig et dont le nombre est estimé à plus d'une centaine d'entreprises (conserveries et huileries).
Toutefois, l’abondance de la production fait face au problème de la main-d’œuvre, le rendement moyen peut atteindre plus de 35 quintaux à l’hectare.
La production attendue augure d’une meilleure place que celle réalisée l’an dernier où la wilaya a été classée première à l’échelle nationale dans la production d’olives de table et la deuxième dans la production de toutes variétés d’olives.
La superficie totale est estimée à 14.700 ha, dont 11.000 productifs, ainsi que les divers programmes de soutien de l’État à travers le Fonds national de développement agricole.
Ce programme de relance a permis la mise en terre de plus 7.000 ha d’oliviers à travers les communes d’Oued Taria, Hachem et Tighennif.
Il est utile de rappeler, à cet effet, l’impact positif des mesures incitatives, en faveur de cette culture, en particulier l'aide pour chaque plantation d’arbuste, l’acquisition des engrais à 20% de leur prix, le renforcement des réseaux d’irrigation, ainsi que la mise en place de nouvelles unités de conserverie, dont 30 nouvelles ayant bénéficié d’un soutien financier appréciable.
On a relevé l’augmentation de la production de l’huile d’olive, qui a atteint 36.000 hectolitres/an, même si la préoccupation majeure des oléiculteurs de cette région a trait, en grande partie, au label de l’huile de table la "Sigoise".
Le manque de main-d’œuvre et son coût élevé, en particulier les cueilleurs qui viennent des autres régions qui se font rares, retardent quelque peu la campagne, comme cela a été le cas de l’année précédente. Mais, ces contraintes, nous a-t-on fait savoir, ne gênent en rien l’augmentation de la production oléicole, grâce à l’apport du périmètre irrigué de Sig mis en service tout récemment.
S’agissant des prix, comparativement aux années précédentes, la fourchette indique un net recul aussi bien pour les olives de table (toutes variétés confondues) que celles dites dénoyautées de consommation dans les plats cuisinés. Les quantités cueillies vont aussi aux huileries pour la fabrication de l’huile d’olive.
Néanmoins, les prix affichés de ce produit dans le commerce sont hors de portée pour les bourses moyennes, et l’on impute cela à la cherté des frais et au coût élevé de fabrication, notamment ceux liés aux charges de transformation de produit et les moyens énergétiques des outils de production et machines mises en place dans ce processus. Le consommateur friand de cette huile diététique à souhait trouve que son prix est cher, en dépit de tous ces arguments avancés. Beaucoup d’entre eux se rabattent sur une huile de mauvaise qualité ou frelatée vendue les jours de marché, compte tenu de son bas prix, mais ils finiront par déchanter en se rendant compte de la supercherie.
«C’est pourquoi, nous dit Boudjellel, je préfère débourser un bon prix pour une bonne huile ; et à défaut, je me tournerai carrément vers l’huile d’olive importée d’Espagne.»
A. Ghomchi
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Posté Le : 15/10/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: D.R ; texte: A. Ghomchi
Source : elmoudjahid.com du mercredi 9 octobre 2013