Algérie

Mascara, Journée d’étude sur l’industrie agro-alimentaire: Les potentialités prometteuses des produits « bio »





La Chambre d’industrie et de commerce «Béni Chougrane» de la wilaya de Mascara a organisé, lundi, en étroite collaboration avec la faculté des sciences de la nature et de la vie de l’université de Mascara, une importante journée d’étude et de vulgarisation scientifique ayant trait à l’industrie agro-alimentaire et le développement économique agricole et rural durable.

Les conférenciers se sont attelés, une journée durant, à passer en revue les grandes lignes directrices de la valorisation des produits agricoles et son impact sur le développement économique.

La transformation agroalimentaire, l’industrie des pâtes alimentaires fabriquées localement, la pomme de terre, l’oignon rouge et les expéditions d’exportation et les perspectives de partenariat ont été au cœur des débats de cette journée dans les ateliers de ce forum.

La valorisation des produits du terroir et le développement des produits «bio», ainsi que l’étendue géographique du terroir, sa délimitation et son contexte, un thème richement animé par le maître de conférences, M. Harizia, qui s’est longuement penché sur la typicité locale, la réputation, le label et la diversité des produits du terroir en Algérie.

Il a aussi expliqué les mécanismes de la démarche de la valorisation du savoir-faire et l’intégration socio-économique et le processus de promotion direct et indirect ; la réglementation, les signes de qualité d’un produit, notamment l’appellation d’origine protégée (AOP) ; l’indication géographique protégée (IGP) et la spécialité traditionnelle garantie dans l’agriculture biologique et les conditions d’émergence des terroirs et les opportunités de stratégie commerciale.

À titre indicatif, le conférencier précise que dans le domaine de l’agriculture biologique, 160 pays dans le monde se partagent ce marché avec une superficie de plus de 37 millions d’hectares. L’Algérie couvre une surface agricole biologique de 1.100 ha, la formation, la recherche, la stratégie intégrée, l’implication des opérateurs locaux sont des facteurs déterminants dans ce nouveau processus de commerce extérieur.

La question des plantes médicinales et aromatisées, un levier de développement durable et clé de la préservation des ressources nationales, a été largement passée en revue par le deuxième conférencier en la personne de M. Benarba, auteur d’une recherche dans ce domaine à Ademuz (Valencia), en Espagne, qui nous a indiqué qu’en 2000, la recette mondiale de ces produits a atteint le seuil des 30 milliards de dollars et ne cesse d’augmenter d’année en année.

La Tunisie, petit pays grand producteur, dispose de 28 unités de distillation, soit une production de 420 tonnes d’huiles.

L’Algérie a produit, en 1999, 50 tonnes pour arriver à 200 tonnes en 2003. les clés de la réussite, conclut notre interlocuteur, c’est de collecter, d’identifier, de sécher, de peser, de conditionner et de vendre.


A. Ghomchi


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