Mascara - Il battait ses parents et sa sœur pour leur soutirer de l’argent

2 ans de prison ferme pour le fils indigne Pour avoir pris l’habitude, afin de leur soutirer de l’argent, de battre ses parents et sa sœur, un fils indigne, le dénommé O.R., a été condamné hier, par le tribunal de Mascara, à 2 ans de prison ferme et 21.000 Da d’amende pour coups et blessures volontaires contre ceux qui l’ont mis au monde. Le 2 octobre, une plainte a été déposée à la SW de Mascara contre O.R., 26 ans, par sa mère et sa sœur qui l’ont accusé de les battre. Elles raconteront le calvaire qu’il leur faisait endurer afin qu’elles lui donnent de l’argent. Suite à cette plainte, le fils et frère indigne a été arrêté. Ce mardi, la salle du tribunal a abrité un tableau des plus éprouvant pour les âmes sensibles: un père, une mère et une sœur d’un côté, le fils de l’autre. Le président du tribunal, pour éclairer l’opinion, fera lecture des faits rapportés dans le PV de la police, insistant sur la dure vie que le fils faisait mener à ses proches. Questionné par le magistrat sur ce comportement indigne et cette violence extrême et continue contre sa famille, l’accusé lâchera que «c’était pour l’honneur de la famille» du fait qu’il avait, dira-t-il, «surpris» chez eux «un homme avec sa sœur», thèse qui sera rejetée en bloc par la famille, le chef de famille confirmant même la très bonne conduite de sa fille, laquelle a soutenu que cela est impossible étant donné que la maison est collective, avec de nombreux voisins. La mère a rejeté également les odieux mensonges du fils, «qui ne sont, dira-t-elle, que des échappatoires». Elle a également affirmé qu’elle lui avait trouvé plusieurs emplois mais qu’il s’était habitué à l’argent facile soutiré de ses parents au prix des bastonnades qu’il leur faisait subir. Le mépris poussera l’accusé à contredire son père en pleine audience, le traitant de menteur et demandant à ce qu’on le fasse jurer. «C’est un blasphème», lui rétorquera le président, convaincu du bien fondé des témoignages concordants à charge, avant de rappeler au mis en cause qu’il a été repris de justice à cinq reprises. Les sanglots des victimes ont ému le procureur qui, dans son réquisitoire, n’a pas manqué d’accabler le fils indigne «qui refuse de se ranger dans la société et qui, en plus, terrorise et maltraite ses parents qui demandent de l’aide. C’est impardonnable pour un récidiviste, ni devant Dieu ni devant les hommes ! C’est pourquoi je demande 3 ans de prison ferme contre lui». Les délits étant trop forts pour que les avocats tentent de les atténuer, ceux-ci ont eu la tâche bien délicate, voire impossible. Après délibération, le tribunal a condamné le mis en cause à 2 ans de prison ferme et 21.000 Da d’amende pour coups et blessures volontaires contre ascendants. Aïd K.