« Fondu en noir », la passion d?un cinéphile
L?amateur de cinéma, Adda Chentouf organise des exposés pour faire comprendre et faire connaître l?art cinématographique. Il vient de faire un pas dans le domaine en éditant un livre en langue française de 800 pages intitulé « fondu en noir » qui traite de la critique et de l?analyse de quelque 300 films cinématographiques. Malheureusement, l?auteur attend depuis plus de 8 mois la décision de la commission de lecture du ministère de la Culture pour bénéficier d?un soutien pour l?impression de son ouvrage à la charge de la caisse nationale de la promotion des arts du même ministère. A noter que la préface de l?ouvrage a été écrite par l?acteur célèbre « Jean Paul Belmondo » et que l?amateur du cinéma, Adda Chentouf, organise depuis plus d?une semaine, jusqu?au 10 janvier, en collaboration avec la maison de la culture « Abi Rass En-naciré » de la Cité de L?Émir (Mascara), son troisième exposé sur les créateurs de la mise en scène, les scénaristes et les réalisateurs du 7ème art. Cette belle exposition de Chentouf, qui a attiré l?attention des amateurs du cinéma, contient des photographies et des portraits de plus de 200 réalisateurs du monde entier depuis la naissance du cinéma, plus précisément depuis la création de la mise en scène par le premier cinéaste au monde « George Méliès » dans le cinéma muet (1900 - 1930). Selon Chentouf, Méliès est considéré comme étant le père du 7ème art et à qui on doit le premier studio de cinéma, les premiers trucages et le premier long-métrage : « le voyage dans la lune » en 1902. Parmi les dizaines de films que George Méliès a réalisé entre 1896 et 1913, on note « une partie de cartes » et « le papillon fantastique ». En plus de Méliès, l?exposant a affiché le portrait d?Edwin. S. Porter, le principal pionnier du cinéma américain, qui a réalisé sont premier court-métrage en 1899. Selon Chentouf, le réalisateur en question est considéré comme étant l?auteur du premier western : « The great train robbery », en 1903, une date importante dans l?histoire du 7ème art. Ces créateurs mouraient dans l?anonymat le plus cruel. L?exposant a dévoilé la vie de chacun des réalisateurs, issus de 35 pays et couvrant une période allant de 1900 à 2002. Il a accordé une très grande importance au cinéma arabe et au cinéma algérien en créant un espace pour les réalisateurs algériens qui ont marqué leur présence sur la scène cinéma-tographique mondiale.
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Posté Le : 04/01/2006
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Souag
Source : www.elwatan.com