?Derrière la cité policière supérieure, sur les hauteurs du prolongement de la rue Toufik Madani, se situe le CEM Abdelmoudjib Mokhtar qui se trouve pratiquement sur une côte dans le quartier de la ZHUN 8. Pour y arriver, il faut escalader obligatoirement un monticule d'une dizaine de mètres en terre, nu, assez dénivelé avec de dangereuses crevasses. Cet endroit est vraiment impraticable et oblige les élèves, à défaut de trottoir, à marcher sur la chaussée bravant le trafic automobile. En été il est poussiéreux et rocailleux et en hiver il devient un véritable bourbier dans lequel pataugent les élèves, la boue collée aux souliers sans compter les éternelles glissades à la sortie. Ce constat est fait pour relater les contraintes qui se dressent devant les élèves et aussi pour alerter les services communaux sur cette image qui pénalise les enfants qui en souffrent depuis plus de deux décennies. Il est inadmissible qu'en plein centre-ville il peut exister un tableau pareil sur une artère passante et à grande circulation avec les élus qui y défilent. Les parents d'élèves rencontrés sur les lieux n'arrivent pas à comprendre la passivité de la municipalité qui perdure depuis longtemps et préconisent qu'il est temps d'arranger convenablement l'entrée de cet établissement scolaire en y aménageant au moins de larges escaliers pour assurer l'accueil et la prise en charge des élèves afin de les mettre en sécurité en attendant de rentrer au collège. Les gestionnaires pédagogiques souhaitent vivement que leur structure ait un aspect extérieur digne d'un CEM qui se respecte.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/09/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Belkecir
Source : www.lequotidien-oran.com