Algérie

Mascara



Mascara
Dans la wilaya de Mascara, le silence radio des autorités sur la violence faite aux femmes par certains «élus zélés intouchables», d'ailleurs, présumés poursuivis dans les scandales du communément appelé «couffin de ramadhan», toujours en fonction, nous démontre les aspects de cette délinquance qui stationne dans l'impunité la plus totale.Apres la corruption, la bureaucratie et ses répercussions mafieuses, vient le harcèlement sexuel, autre sujet tabou dans notre environnement qui masque la triste réalité des abus commis par des élus imposés ayant pour victimes des femmes sans défense et pour la plupart vivant dans la précarité, dans le cadre de la distribution des colis alimentaires, et ce, à chaque début du mois «sacré de Ramadhan». Trop, c'est trop ce qui s'est passé dans l'affaire du couffin de Ramadhan dans la wilaya de Mascara, passée sous silence des plus incompréhensibles de ceux qui sont censés d'appliquer les lois de la République. Des familles vivant dans le cadre du filet social, des mères célibataires et autres femmes des plus défavorisées, subissent les assauts de certains fonctionnaires pour la plupart des «élus zélés» au cours de ce véritable rituel de liste pour prétendre au «couffin de Ramadhan». Cette opération parsemée de «man?uvres» vise à priori à une promesse explicite ou implicite de récompense pour se soumettre a des demandes de nature sexuelle. Une autre forme grave de violence contre des femmes. C'est ainsi que ces «élus voyoucrates» et certains «auxiliaires ingrats dans la wilaya qui détiennent le monopole en matière d'établissement des listings des personnes des deux sexes dans le besoin d'un couffin de la honte, qui a pris des surexcitations incalculables. On a l'impression au cours de notre présence dans ce genre de carnaval de la honte du couffin de Ramadhan dans différentes Assemblées populaires communales, où la majorité des femmes font face quotidiennement à un rituel des plus anormaux et où le corps de la femme de la tête aux pieds est exploité par des grossièretés voyeurs. Et dans tout çà, il ne s'agit qu'un facile quartier de viande que les hommes rêvereraient se mettre sous la dent. Les plus ciblés dans ce «carnaval de bienfaisance», bien de chez nous, demeurent la gent féminine toutes âges confondues consignées dans le cadre du «filet social». Elles tentent par tous les moyens, à sauvegarder ce misérable pécule de 5 000 dinars. Par les temps qui courent, cette situation s'avère un véritable «ignoble destin de femmes» dans l'Algérie indépendante. Garder son emploi précaire et garder le couffin de la honte chaque année a carrément incité des élus et certains auxiliaires à commettre des exactions à l'encontre des femmes sans défense et sans ressources. Combien de filles, de femmes de mères célibataires vaquant dans le cadre du filet social subissant des agressions sexuelles avaient été contraintes de lâcher ce boulot de la precarité. Combien de femmes sont, au quotidien, harcelées par des personnes abusant de l'autorité que leur confère leur fonction, et ce, à tous les niveaux de notre honorable administration. La maison de la presse sise dans le chef-lieu de la wilaya est constamment mise au courant de ces genres d'actes ignobles, des affaires qui défrayent la chronique, où des directeurs, élus, fonctionnaires sont constamment pointés du doigt par des femmes sans défense. La justice prendra-t-elle des mesures contre de tels agissements ' Le plus important aujourd'hui est de briser le silence et de sortir de l'isolement les nombreuses victimes. Les victimes de certains hommes et de leurs cupidités, victimes d'un système rétrograde qui tourne du social précaire et d'un couffin de ramadhan de la honte, ont créé un climat hostile et offensant à l'endroit des familles algériennes les plus pauvres. Les autorités centrales savent très bien le cours que prennent ces affaires déshonorantes, mais ne disent «mot». Pour montrer cet épisode qui ne fait que confirmer notre article, où les tribunaux de la wilaya de Mascara surprennent d'interminables défilés d'élus, fonctionnaires et autres indélicats personnages passent devant la barre des accusés pour les griefs du «couffin de Ramadhan», qui a pris une autre tournure. Il devient urgent aujourd'hui de dénoncer ces actes qui laissent sur leur passage des séquelles irréparables pour les victimes d'un autre genre de «violence contre des femmes».




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