Algérie

MASCARA



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Les chefs de familles sont pris au dépourvu ces trois derniers jours en constatant que les prix des fruits et légumes connaissent une hausse vertigineuse qui les laisse perplexes pour la simple raison que les prix affichés dans les marchés sont passés du simple au double.Il s'agit des prix des produits de large consommation comme la pomme de terre et la tomate qui fait parler d'elle, elle se vend aujourd'hui entre 130et 150 DA le kg alors que son prix, il ya quelques jours ne dépassait pas le seuil des 50 DA le kg. Face à cette cherté inexplicable qui a touché presque tous les produits agricoles mis à part quelques uns comme les oranges qui, contrairement aux autres denrées voient leurs prix baisser au fil des jours, vendues il ya une semaine entre 150 et 200 DA le kg , les agrumes de saison sont cédées entre 80 et 100 DA le kg et c'est peut être la seule satisfaction pour les pères de familles de bourses moyennes et le consommateur étonné face à cette situation ne sait plus à quel saint se vouer. Les prix des produits de première nécessité ont été revus à la hausse. Certains prix ont même doublé. Si certains parmi les personnes que nous avons interrogées à ce sujet trouvent que cette hausse est compréhensible eu égard au nombre de facteurs environnants liés à la production des produits de saison durant cette saison hivernale de pluies où la cueillette ne se fait pas. Le consommateur est pris entre le marteau et l'enclume de par les commerçants qui ne reculent devant rien et profitent de la moindre occasion pour augmenter les prix des fruits et légumes et le manque ou l'inefficacité des mesures dissuasives de contrôle des services concernés, « malgré que le ministre du Commerce que nous voyons chaque jour à la télévision nous raconter des merveilles concernant la réglementation et l'occupation du terrain par ces agents de vérification, disait Mme Souad, sur le terrain nous vivons une autre situation que seule le citoyen peut en donner l'explication. » Le prix de la pomme de terre, par exemple, était, avant-hier, affiché à 15 dinars, et la veille de ces intempéries, le prix est passé à 40 dinars ! Le prix a augmenté de plus de 20 dinars en l'espace de 12 heures, de quoi donner le tournis aux consommateurs même si les producteurs que nous avons sollicités à cet effet nous diront vendre ce produit à moins de 20 DA, est une équation à plusieurs inconnues très difficile à résoudre dans un contexte où les solutions demeurent entre des mains occultes qui dictent leur diktat et dont la règle de l'offre et de la demande qui régule le marché est quasi absente et le dindon de la farce est toujours le pauvre consommateur qui est obligé de mettre la main à la poche même si cette saignée fait excessivement mal. Les connaisseurs dans le domaine trouvent que les propriétaires des frigos sont devenus de vrais barons qui imposent leur diktat sur le souk puisque ne trouvant pas de rivaux leur barrant la route. « L'Etat, disait si Abdelkader un ancien ingénieur de l'agriculture, doit revoir ses rouages si elle veut que ses souks soient bien régulés. »




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