La guerre au Yémen en cours pour la sixième année a coûté la vie à 233 000 personnes, tandis que 80% de la population d'environ 30 millions de personnes dépend de l'aide pour survivre dans la pire crise humanitaire au monde, selon les Nations Unies.L'envoyé de l'ONU au Yémen, Martin Griffiths, a appelé les protagonistes du conflit au Yémen à approuver le plan de l'ONU en vue de mettre fin à la guerre qui sévit dans le pays, et estime qu'une « qu'une solution politique négociée est le seul moyen pour mettre un terme au conflit ».
Griffiths a souligné, lors d'une session virtuelle tenue par le Conseil de sécurité sur les développements de la crise yéménite, « qu'une solution politique négociée est le seul moyen pour mettre un terme au conflit ».
Les Nations Unies ont présenté, lundi, un plan humanitaire pour mettre fin à la crise au Yémen et appelé « les protagonistes » à s'asseoir à la table des négociations « sans conditions préalables ».
Le plan prévoit, selon Griffiths, l'ouverture des routes principales reliant le Nord et le Sud, dans le but de faciliter la libre circulation des civils, des marchandises commerciales et de l'aide humanitaire.
Le responsable onusien a affirmé que ce plan visait également à garantir l'ouverture de l'aéroport de Sanaa aux vols internationaux et nationaux, à assurer le flux régulier de carburant et d'autres marchandises commerciales vers le Yémen, via les ports de al-Hodeïda (Ouest), et à consacrer les revenus associés à l'entrée des navires de carburant pour contribuer au paiement des salaires des fonctionnaires. Griffiths a ajouté : « Tout ce dont nous avons besoin maintenant c'est que les deux parties (le mouvement Houthi et le gouvernement yéménite) approuvent l'accord (le plan) », a-t-il souligné.
Et Griffiths de poursuivre, « Cet accord contribuera immédiatement à alléger les souffrances car il permettra un retour à la normale au Yémen. Toutefois, il y a des signes sérieux que les combats à Marib (Est) s'intensifient à nouveau, étant donné que la violence qui se poursuit sur le terrain est préoccupante. Par conséquent, nous pourrions assister à une nouvelle vague d'escalade dans la province ».
En effet, sur le terrain, la guerre fait rage : au moins 96 morts dans de violents combats entre forces gouvernementales et insurgés Houthis. Ces derniers tentent de s'emparer de la ville de Marib, une localité stratégique.
R. I./APS
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 18/04/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Agence
Source : www.lesoirdalgerie.com