Marseille n'espère plus

Marseille lâche la corde face à Monaco. Samedi, l'ASM sans forcer s'impose tranquillement (2-1) en match de clôture de la 34e journée de Ligue 1 Mobilis. Les joueurs de Leonardo Jardim, quant à eux, reprennent la deuxième place à Lyon. La trappe ouverte est sous ses pieds. Elle confirme par sa nouvelle défaite face à Monaco. Rien ne va plus.Les joueurs étaient quasiment absents. Les supporters ne réagissent plus. Ils veulent tout simplement tout oublier et effacer ce mauvais passage. L'entraîneur, à la fin de la rencontre, a fait cette déclaration, «nous avons une sensation de tristesse, d'abandon. Quand on voit que l'équipe n'a pas de réaction, il y a une sensation de laisser-aller. Tout ce qu'on a travaillé cette semaine ne s'est pas vu sur le terrain.Nous cherchons des solutions depuis le premier jour» et d'ajouter lors de sa conférence de presse «les joueurs étaient inquiets» pour le maintien. Il a également dit qu'ils n'étaient «pas favoris» contre Sochaux (L2) en demi-finales de la Coupe de France. «Nous avons pourtant très bien travaillé cette semaine, mais sur le terrain, on remarque que la sensation attendue n'était pas au c?ur de la rencontre. Il y avait un laissé aller dès les premières minutes. J'avais compris qu'une défaite se précisait.Avant de reconnaître que la Coupe de France sera très compliquée, nous n'avons pas beaucoup de chance. Il n'y a pas grand-chose à espérer. Il connaîtra que la priorité est de travailler sur le côté mental des joueurs, le moral est à zéro. Pour Rémy Cabella : «C'est dur, c'est dur... On essaie mais on n'y arrive pas, il y a un gros manque de confiance mais il ne faut pas baisser la tête, on a une finale à aller chercher mercredi, puis le maintien.On ne touche pas le fond, non, il faut se relever, on est triste, abattu. On pense aux supporters, à tout le monde, c'est notre faute, il n'y a rien à dire, on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. Il ne faut pas se dire que c'est un club de Ligue 2, il faut qu'on soit concentrés sur nous-mêmes.»La vielle de la rencontre face à Monaco, l'entraîneur de Marseille avait répondu aux questions du journal L'Equipe... Ceux qui prennent à c?ur le fait que L'OM est à vendre. Il répondra à Basil Boli «en tant qu'entraîneur, je dois faire face aux critiques, surtout lorsqu'elles viennent d'une légende du club, comme Basile Boli. Il faut respecter son opinion. Mais je crois qu'il se trompe complètement. Nous lui avons ouvert le vestiaire, il pouvait me dire très clairement les choses, en face, les yeux dans les yeux.Ensuite, il a parlé de composition d'équipe, de choix tactiques, en manquant d'informations. S'il était là pour assister aux entraînements, en qualité de représentant du club olympien, il pouvait aisément se rendre compte des raisons qui ont poussé le staff à faire ces choix dans la composition, dimanche soir. Il m'a déçu, en tant que personne, en tant que représentant du club aussi. On lui a ouvert la porte du vestiaire, et ses déclarations n'étaient pas nécessaires.A la question de savoir à quel moment a-t-il appris que l'OM était officiellement à vendre ' A Zurich, ou mercredi ' Il dira «nous n'en avions pas parlé à Zurich (le 4 avril, ndlr). Je crois qu'une idée très claire a été exprimée. Après autant de temps passé au club, il faut respecter cette décision. Restera-t-il ou quittera-t-il l'OM, «j'aimerais bien. J'ai un contrat (jusqu'en juin 2017), j'espère qu'il sera respecté. J'aimerais reconstruire quelque chose à Marseille, à partir du premier jour de la saison.Mais ça ne dépend pas de moi. Il reste Sochaux à accueillir le 20 de ce mois. Les Marseillais réussiront-ils à éviter la trappe ' «Il faudra pourtant que Marseille se remette à gagner, car le maintien n'est toujours pas acquis. Une relégation qui pourrait encore plus handicaper le projet de vente du club.»