Algérie

Maroc : Un troisième parti boycotte les élections



C’est la première fois que le Parti socialiste unifié (PSU), qui a pris cette décision dans la nuit de dimanche à lundi à Casablanca, boycotte les  élections législatives. «C’est une décision de principe. Elle est en ligne avec notre position vis-à-vis des procédés antidémocratiques lors du dernier référendum constitutionnel, comme l’utilisation des mosquées et des confréries proches du pouvoir pour promouvoir le ‘oui’», a déclaré à l’AFP Mehdi Lahlou, membre du conseil national du PSU.  Dans le sillage des révoltes arabes, le roi Mohammed VI a fait adopter par référendum, le 1er juillet dernier, une réforme constitutionnelle renforçant les   pouvoirs du Premier ministre tout en préservant la prééminence politique et   religieuse de la monarchie. Le PSU, un parti de l’opposition de gauche disposant de cinq députés au Parlement sur un total de 325, a adopté la décision du boycott lors d’une réunion de son conseil national, la plus haute instance, à une majorité de 53 membres contre 12. C’est le troisième parti qui décide de boycotter les prochaines élections, après le Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste (PADS) et la Voie démocratique, deux partis d’extrême gauche. Grève générale à l’agence de presse MAP   Par ailleurs, les journalistes de l’agence marocaine d’informations Maghreb arabe presse (MAP) ont observé hier une grève générale de 24 heures suivie d’un sit-in de 4 heures devant le siège de l’agence à Rabat, à l’appui de leurs revendications socioprofessionnelles, rapporte l’APS. Ce débrayage, soutenu par le Syndicat national de presse marocaine (SNPM), a été décidé samedi dernier lors d’une assemblée générale des journalistes, notamment pour protester contre les nouvelles décisions de la direction relatives aux horaires de travail. Selon un communiqué remis, hier à l’APS, les journalistes, qui ont exprimé leur satisfaction quant à la réussite de leur mouvement, ont appelé à la «réforme globale de l’entreprise par le changement de son statut réglementaire et organisationnel». Ils ont annoncé, dans un premier communiqué, qu’ils allaient déclencher une seconde grève générale, les 26 et 27 septembre, pour faire aboutir leurs droits en cas de non-satisfaction de leurs revendications. «Ce que nous demandons, c’est la réforme et l’amélioration du produit de la MAP, la transparence dans la gestion, notamment dans les nominations aux postes  de responsabilité, et dans les affectations dans les bureaux régionaux et internationaux», a déclaré un journaliste. Il a ajouté que les journalistes revendiquent «une démocratie interne» et  un dialogue «franc et sein» avec la direction sur le devenir de l’agence. Les journalistes de la MAP ont organisé, en mars dernier, un sit-in  devant le siège de l’agence pour réclamer un nouveau statut et l’amélioration de leurs conditions matérielles et attirer l’attention sur la situation de cet organe, toujours régi par un statut juridique datant de 1959 et devenu «anachronique». L’agence est dirigée depuis la fin juin par Khalil Hachimi Idrissi, ancien rédacteur de l’hebdomadaire Maroc Hebdo international et ex-directeur du journal Aujourd’hui le Maroc, un quotidien francophone généraliste.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)