Algérie

Maroc - Un impôt de solidarité pour aider les régions pauvres



Le gouvernement marocain a accepté d'inclure plusieurs amendements parlementaires pour élargir l'assiette d'un nouvel impôt sur les entreprises afin d'aider au développement de zones pauvres et répondre au mécontentement croissant face aux inégalités sociales.
Le projet d'un fonds d'impôt de solidarité a été présenté à la suite d'importantes manifestations populaires l'an dernier alors que le royaume était à son tour touché par le vent de la révolte du "printemps arabe".
Les recettes attendues de cette nouvelle taxe devraient s'élever à deux milliards de dirhams (235 millions de dollars) et contribuer au développement des régions les plus deshéritées du pays.
Les revendications des manifestants portaient en priorité sur la pauvreté, le chômage et la corruption dans cet Etat où les inégalités de richesse sont les plus importantes de la région.
Le budget pour 2012 instaure une taxe de 1,5% sur le profit net des entreprises dont les bénéfices annuels s'établissent entre 50 et 100 millions de dirhams, ont indiqué des responsables du ministère des Finances et du Parlement.
Cette taxe est de 2,5% pour les entreprises dont le bénéfice annuel net est supérieur à 100 millions de dirhams.
Dans le texte gouvernemental, l'effort demandé aux entreprises était seulement de 1,5% pour un bénéfice net excédant 200 millions de dirhams par an.
Le gouvernement a également accepté un relèvement des prélèvements indirects sur la bière (+12,5%) et sur les alcools (+43%), une première depuis 2010.
"Le gouvernement a accepté les amendements proposés par la majorité concernant le ratio et l'assiette du nouvel impôt de solidarité mais il a rejeté la demande d'une extension de cette taxe au-delà de 2012", a précisé un responsable parlementaire.
Selon des chiffres officiels, 24% de la population marocaine qui avoisine les 34 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. (Reuters)
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