Algérie

Maroc - les débats du Siel: Ahmed Boukous "confiant" en l'avenir de la langue amazighe



Maroc - les débats du Siel: Ahmed Boukous
Le doyen de l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), Ahmed Boukous, s'est dit "confiant" en l'avenir de la langue amazighe, surtout après son officialisation dans la nouvelle Constitution.
Dans une déclaration à la MAP, en marge d'une rencontre-débat au Salon international de l'édition et du livre à Casablanca sur "les droits culturels, politiques et linguistiques", organisée par le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), M. Boukous a souligné que cette constitutionnalisation ouvre des perspectives "rayonnantes" pour la langue amazighe, tout en saluant la volonté du gouvernement de veiller à traduire dans les faits de cet acquis sur la base d'une démarche participative.
Il a cependant estimé "judicieux" de rester vigilant tout au long du processus d'élaboration du texte réglementaire érigeant l'amazighe en langue officielle et consacrant la place qui lui revient dans le domaine de l'éducation nationale et dans la vie publique.
Il a, à ce propos, plaidé pour un débat public sur ce registre associant politiques, intellectuels et chercheurs, ainsi que les acteurs de la société civile, et ce, pour clarifier les champs d'application de l'officialisation de la langue amazighe.
Tout en prenant acte de la position de la majorité au gouvernement et au Parlement vis-à-vis de la question amazighe, M. Boukous a appelé les tenants d'une autre vision de faire montre d'une opposition critique positive dans le cadre d'un débat public serein et démocratique.
Les autres intervenants ayant animé ce débat, notamment les chercheurs Abdellah Bounefour, Mohamed Medlaoui et Ali Amhane, ont particulièrement souligné la nécessité de promouvoir davantage les droits culturels liés à l'amazighité, surtout parmi les populations analphabètes.
Le CNDH participe au Siel dans le cadre d'un stand commun regroupant le Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le Conseil de la concurrence et l'Instance centrale de prévention de la corruption. (MAP)
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