La disette et la stagnation sont les qualificatifs qui traduisent le mieux le bilan de la politique du gouvernement d'Aziz Akhannouch au Maroc après plus de 100 jours de sa formation, a soutenu le journaliste marocain Mustapha Al-Fan, notant que "les aspirations des citoyens au changement et à de jours meilleurs se sont vite transformées en illusion et déception".Dans un article publié sur le site électronique "Al-Sahafa", sous le titre : "Le gouvernement d'Akhannouch, le silence n'est pas toujours synonyme de sagesse", Mustapha Al-Fan a brossé un tableau des plus sombres de la gestion du nouveau gouvernement, affirmant que "la stagnation et la disette auront été les principales caractéristiques de la gestion de l'exécutif au point où dans certains secteurs, les Marocains ont l'impression qu'il n'y a pas de ministres, étant donné que rien n'a été fait depuis leur nomination dans leurs départements".
Il affirme, à ce sujet, que certains ministres ont, "en raison de leurs décisions stupides, acté leur mort dès la première semaine, devenant ainsi de simples occupants de postes, montrant du coup qu'ils ne valent rien et que l'image qu'ils donnaient d'eux-mêmes n'est que chimère et poudre aux yeux".
"Certains ministres sont devenus, du fait de leurs agissements irresponsables, obsolètes et ne valent rien aux yeux des Marocains avant même qu'ils n'entament leur mission", a souligné le journaliste, rappelant, dans ce sens, le cas de la ministre de la Solidarité, de l'Intégration sociale et de la Famille, Awatif Hayar qui a nommé son mari en tant que conseiller "plénipotentiaire", "lui accordant de grands pouvoirs et privilèges sans fin".
"Pour ce qui est du chef du Gouvernement et d'autres ministres, ils se sont fait, à cause de leur amateurisme, discréditer d'eux-mêmes auprès de la population, évitant désormais toute apparition publique", a ajouté le journaliste, déplorant cette scène politique qui devient, ironise-t-il, "tel un stade de football sans joueurs".
Mustapha Al-Fan est, pour rappel, le journaliste qui a révélé l'affaire de l'implication du ministre de l'Education nationale, Chakib Benmoussa dans la commercialisation de l'alcool.
Il avait affirmé, en effet, que l'ex-ministre de l'Intérieur possédait "un magasin de vente d'alcool", s'interrogeant sur cet étrange paradoxe. "On confie l'éducation de nos enfants et des jeunes à quelqu'un qui vendait de l'alcool", avait-il écrit sur son compte Facebook.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/01/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz