La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a rejeté la demande d'une quinzaine de clubs et associations de motards appelant à un tarif autoroutier adapté aux deux roues motorisées, estimant que cette réclamation «n'est pas fondée sur des raisons économiques et financières recevables».Dans un communiqué transmis mercredi à la MAP, ADM relève que les seules raisons invoquées par ces associations sont «une comparaison exclusive avec le cas français en ne prenant de cet exemple que des éléments partiels».
Or, explique-t-elle, le rapport entre le tarif kilométrique véhicule léger et le prix moyen de la moto au Maroc reste «toujours inférieur» à celui dégagé en France pour la classe des motos.
Et d'ajouter que la comparaison faite par les associations des motards par rapport au cas particulier français est «biaisée», puisque le tarif kilométrique appliqué en France pour les motos avoisine le double (1.78) du tarif kilométrique pratiqué pour la même catégorie de véhicules sur les autoroutes marocaines.
La Société propose d'étendre le benchmark à d'autres pays du bassin méditerranéen comme l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Tunisie ou la Turquie, qui intègrent les motos dans la classe de véhicules légers à l'instar du Maroc en matière de péage sur autoroute.
Elle réfute également l'argument de la comparaison de l'agressivité de la chaussée entre véhicule léger et moto, soulignant que «cette comparaison n'a pas lieu d'être puisqu'elle reste négligeable pour les deux par rapport aux poids lourds».
ADM invite les clubs et associations de motards à «augmenter l'esprit de responsabilité et d'entraide des motards pour respecter les lois et s'acquitter du péage», notant que les motos profitent des mêmes avantages que procure l'infrastructure autoroutière aux autres catégories de véhicules.
Cette réaction d'ADM intervient après la réclamation de 17 clubs et associations de motards marocains pour une réduction des tarifs de péage pratiqués sur autoroutes pour les deux roues motorisées.
Dans un communiqué à la MAP, ces clubs et associations avaient qualifié, d'«aberration» voire d'«injustice» le fait que voitures et motos soient classées dans la même classe de péage, estimant que «ces deux véhicules n'ont aucun point en commun ni en matière d'encombrement ni par rapport à l'agressivité sur l'autoroute».
MAP
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Posté Le : 05/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : MAP
Source : www.maghrebemergent.info