«Le Maroc compte actuellement 3.800 institutions d'enseignement privé qui regroupent un effectif de 880 mille élèves, avec un taux de croissance annuel de près de 8%», a affirmé Ali Berrad, directeur de l'Académie régionale éducation-formation.Trois axes de réflexion sont prévus dans le cadre de cette rencontre :? «Le curriculum de l'enseignement privé entre la libre initiative et les contraintes institutionnelles et juridiques»? «L'investissement et le financement dans l'enseignement privé sur les plans national et international»? «Le partenariat entre les établissements privés, l'Etat et les instances élues»La région Souss-Massa-Drâa (SMD) compte actuellement 203 institutions d'enseignement privé, avec un taux d'encadrement des élèves ne dépassant guère les 7%, soit un «taux en deçà des aspirations», a affirmé, vendredi à Agadir, le directeur de l'Académie régionale éducation-formation Ali Berrad.Berrad a souligné, à l'ouverture d'un colloque international sur «L'enseignement privé : défis et contraintes», que le Maroc compte actuellement 3.800 institutions d'enseignement privé qui regroupent un effectif de 880 mille élèves, avec un taux de croissance annuel de près de 8%.Il a assuré que le ministère de l'Education nationale ambitionne, conformément à son plan à moyen terme (2016), d'élargir l'offre pédagogique des institutions privées pour créer davantage de postes d'emploi et d'atteindre l'objectif de 20% d'élèves scolarisés.Il a prévenu que cet objectif serait hors de portée sans un encadrement et un contrôle pédagogique et administratif conséquents, tant au niveau des programmes et manuels, des outils didactiques et des livres, que du contrôle des documents administratifs concernant les institutions, leurs employés pédagogiques, leurs dépendances sanitaires ou leurs moyens de transport.«Parmi les défis auxquels nous sommes confrontés de nos jours, en tant que ministère, académies, délégations et parents d'élèves, il y a lieu de citer le problème des coûts obéissant à la logique de l'offre et de la demande et à la qualité des prestations exigées par les parents des élèves», a-t-il noté.A ce propos, le même responsable a rappelé que le ministère de tutelle a publié, dès septembre 2011, une missive enjoignant aux institutions d'enseignement privé d'afficher les montants de scolarité et intimant aux directions régionales de tenir des réunions avec les associations du secteur en vue de les sensibiliser à l'impératif d'obtenir auprès des établissements concernés l'affichage des prix des différents services fournis.De son côté, Hicham Aâyich, du bureau régional SMD de l'Union de l'enseignement et de la formation libre au Maroc, la partie organisatrice de ce colloque de deux jours, a fait observer que 12% des élèves marocains poursuivent leurs études actuellement dans le secteur de l'enseignement-formation privé, notant que «ce taux peut atteindre jusqu'à 31 pc dans les grandes villes du pays».Il a également signalé que l'extension de l'offre éducation-formation privée, qui emploie plus de 15,9 mille cadres administratifs, plus de 30,5 mille agents et assistants et pas moins de 63,7 mille enseignants, est confrontée, aujourd'hui, à nombre de contraintes «requérant des mesures pratiques et audacieuses», en vue d'atteindre le taux des 20% préconisé par le Pacte éducation-formation de la dernière décennie.Ce colloque vise, selon ses initiateurs, à jeter la lumière sur la place de l'enseignement privé, son rôle et sa position juridique au Maroc, contribuer à améliorer l'enseignement et la formation à travers l'ouverture sur des expériences internationales et l'échange des expertises et à encourager les partenariats privé-public en matière d'enseignement aux niveaux national et international.Trois axes de réflexion sont prévus dans le cadre de cette rencontre, en l'occurrence «Le curriculum de l'enseignement privé entre la libre initiative et les contraintes institutionnelles et juridiques», «L'investissement et le financement dans l'enseignement privé sur les plans national et international» et «Le partenariat entre les établissements privés, l'Etat et les instances élues».Animés par une pléiade d'experts venus du Maroc, des Etats-Unis, de France, de Hollande, du Chili, d'Espagne, du Qatar, de Jordanie et d'Algérie, les travaux de ce colloque devraient être sanctionnés par une série de recommandations et de résolutions.MAP
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Posté Le : 26/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : MAP
Source : www.maghrebemergent.info