Algérie


Maroc
Le chiffre d'affaire du secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) au Maroc est passé de 750 millions d'euros en 1999 à 3 milliards euros en 2013 (environ 34 milliards DH), devenant le premier contributeur fiscal du pays et s'accaparant une bonne partie des investissements directs étrangers, a annoncé le directeur général de l'Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT), Azzeddine El Mountassir Billah.Le Maroc a fait des TIC un levier majeur pour le développement d'une société de l'information et des connaissances et l'émergence d'une économie numérique, a-t-il dit lors des travaux de la 12e réunion annuelle du réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL) tenue récemment à Marrakech.Aujourd'hui, le Royaume compte plus de 43 millions d'abonnements à la téléphonie mobile avec un taux de pénétration de 130%, en plus de près de 8 millions de clients internet majoritairement connectés via la 3G (88%), a-t-il précisé.Les usages ont explosé et les tarifs ont considérablement baissé, ce qui intensifie la pression sur les réseaux de télécommunications et raréfie davantage les ressources en spectre de fréquences. Des ressources qui doivent être bien planifiés pour que le secteur des télécommunications puisse jouer son rôle d'accompagnement pour le développement économique et social de nos pays.Azzeddine El Mountassir Billah, DG de l'ANRT.Au Maroc, la dernière mise à jour du plan national des fréquences en 2013 était le résultat d'une approche anticipative qui a pris en compte l'évolution technologique, le développement socio-économique du pays et les besoins en fréquences créés par plusieurs chantiers en cours, notamment le lancement des licences 4G, a-t-il poursuivi.Et de relever, toutefois, que le besoin en fréquences se développe à une vitesse telle que celles-ci pourraient ne plus être disponibles aisément et les méthodes conventionnelles d'affectation de bandes de fréquences commencent à montrer leurs limites.Selon ce dernier, le besoin en fréquences se développe à une vitesse telle que celles-ci pourraient ne plus être disponibles aisément et les méthodes conventionnelles d'affectation de bandes de fréquences commencent à montrer leurs limites.Le responsable de l'organisme de régulation a conseillé, à cet égard, une réflexion profonde sur la manière de mener les planifications futures du spectre avec beaucoup d'innovation et de concertation, notamment au sein des instances internationales pour parvenir à des solutions répondant aux problématiques actuelles relatives à la capacité des débits des réseaux mobiles.Quelque 130 participants, dont une vingtaine de dirigeants d'autorités de régulation de pays membres du réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL), ont participé au conclave de Marrakech.MAP




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