Maroc

Une cellule qui recrutait des combattants pour "l'Etat islamique" en Irak et en Syrie a été démantelée à Fès./DREmbrigadement de jihadistes : Les détails sur la cellule démantelée à Fès.Le ministère de l'Intérieur a livré, dans un communiqué parvenu à la MAP vendredi, les détails sur le démantèlement d'une cellule d'embrigadement de jihadistes marocains pour « l'Etat islamique » en Irak et en Syrie. Cette même cellule envisageait également des actions terroristes au Maroc.La brigade nationale de la police judiciaire a démantelé une cellule terroriste composée de sept individus et dirigée par un instituteur, qui s'activait à Fès, Outtat El Haj et Zayou, dans l'embrigadement de combattants pour rallier l'organisation de « l'Etat islamique » en Syrie et en Irak.Le ministère de l'Intérieur indique que cette opération intervient dans le cadre des efforts menés par les services de sécurité pour faire face au danger terroriste.Un ancien détenu poursuivi pour terrorismeLes investigations ont confirmé que cette cellule avait procédé à l'embrigadement et à l'envoi de plusieurs Marocains pour combattre dans les rangs de « Daech » en Irak et en Syrie et ce, en coordination avec ses dirigeants de terrain parmi lesquels figure un ancien détenu poursuivi dans le cadre d'une affaire de terrorisme, a ajouté la même source.Le ministère précise que cet ancien détenu est un membre actif du prétendu « tribunal légal » de « l'Etat islamique », qui émet des jugements barbares au nom d'Abou Bakr Al Baghdadi à l'endroit de ceux qui s'opposent à sa doctrine.Les mêmes investigations ont confirmé l'implication des membres de cette cellule dans la planification d'attaques terroristes visant des positions sensibles dans le Royaume, puisqu'ils ont reçu dans ce cadre des instructions les engageant à respecter les règles de l'action secrète et à utiliser de fausses identités pour mettre en application leurs plans criminels, poursuit la même source.Les sept individus suspects seront déférés devant la justice dès la clôture de l'enquête diligentée sous la supervision du Parquet général compétent.MAP