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Le ministre marocain de l'Agriculture et des Pêches maritimes, Aziz Akhannouch a appelé, mardi à Casablanca, les grands opérateurs des secteurs agricole et agroindustriel nationaux à s'intéresser davantage au marché guinéen dans une perspective d'investissement.J'appelle nos grands opérateurs des secteurs agricole et agroindustriel marocains à s'intéresser davantage au marché guinéen non seulement dans une perspective de commerce mais également d'investissement, a souligné Aziz Akhannouch, qui intervenait lors d'un atelier dans le cadre du Forum économique «Maroc-Guinée sous le thème Cap Guinée : une économie à construire, des opportunités à saisir».Soulignant l'importance du secteur agricole et agroalimentaire de par les enjeux socio-économiques pour les deux pays avec 19% du PIB pour le Maroc et 25% pour la Guinée, le ministre a estimé que ce secteur se doit de garantir la sécurité alimentaire pour les populations des deux pays, l'agriculture devant être une priorité absolue.Aziz Akhannouch a, à cette occasion, rappelé le lancement du Plan Maroc vert, visant à inscrire l'agriculture marocaine dans une spirale vertueuse de progrès équitables et durables.Pour le ministre, cette stratégie tend à la fois à moderniser l'agriculture et à intégrer la petite agriculture familiale dans le système économique nationale.Pour mettre en ?uvre cet ambitieux programme entre 2008 et 2020, a-t-il poursuivi, le rôle de l'Etat a été redéfini et recentré, l'objectif étant de transférer la responsabilité du développement du secteur à son tissu d'opérateurs privés.Tout en se félicitant de ces réformes et du travail considérable des agriculteurs marocains, il a fait part des résultats prometteurs déjà enregistrés, en ce sens que ce secteur a été un des moteurs de l'économie marocaine depuis 2008 puisque son taux moyen de croissance annuel sur la période a été de 7,6% contre 4,7% pour l'économie nationale et qu'en 6 ans le PIB agricole a bondi de 43% atteignant 108 milliards de dirhams en 2013.Il n'a pas manqué de rappeler que les investissements publics et privés ont été multipliés par près de 2, passant de 7,4 milliards de dirhams en 2008 à près de 13,8 milliards de dirhams en 2013.De plus, a-t-il ajouté, la dynamique engendrée par l'investissement public a non seulement permis une augmentation des investissements privés mais le bien-fondé de cette stratégie a contribué également à diversifier largement les sources de financement en s'ouvrant aux Investissements directs etrangers (IDE) et aux bailleurs de fonds nationaux et internationaux.Au volet de la productivité hydrique, Aziz Akhannouch a indiqué que pour les cultures maraîchères la valorisation du m3 d'eau est passée de 7,7 dirhams à 14 dirhams, soit une amélioration de 82%.Par ricochet, l'augmentation de la production agricole nationale a eu comme effet d'améliorer de 80 kilogrammes la quantité d'alimentation disponible par habitant engendrant un accroissement de la disponibilité énergétique de plus de 15% depuis 2008, s'est-il félicité.Abordant les priorités actuelles, il a fait savoir qu'il s'agit de maintenir ces efforts mais également de consacrer, dorénavant, une partie importante des ambitions sur l'aval et au développement à l'international, invitant l'ensemble des intervenants marocains et guinéens dans le domaine agricole à joindre ces efforts.Aziz Akhannouch animait cet atelier aux côtés de la ministre guinéenne de l'Agriculture, Jacqueline Sultan.MAP


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