Maroc

Les secteurs de l'énergie et des transports figurent en tête de liste des projets prioritaires qui seront structurés et financés par l'«Africa50», nouvel instrument de développement des infrastructures en Afrique, a annoncé mercredi à Casablanca, le vice-président de la Banque africaine de développement (BAD), chargée des Finances, Charles Boamah.L'«Africa50», fonds bénéficiant aux seuls pays africains, est destiné à financer les projets d'infrastructures «commercialement viables», notamment dans les secteurs de l'Energie et des Transports, a dit Charles Boamah, lors d'une conférence de presse à l'occasion de l'établissement de l'Africa50 au sein de Casa finance city (CFC).L'éclosion de cette nouvelle structure procède de la volonté de réduire le coût lié à l'énergie en Afrique, «dix fois supérieur à celui supporté par les pays asiatiques», et partant, renforcer la compétitivité des Etats africains au niveau international, a-t-il expliqué.De son côté, le directeur général du CFC, Saïd Ibrahimi a souligné que la création de l'«Africa50» devrait contribuer à combler le besoin de financement des projets d'infrastructures en Afrique, estimé à environ 50 milliards de dollars par an, et aura ainsi un impact considérable sur la croissance du continent.Il a réitéré l'engagement du CFC à prendre les mesures nécessaires pour l'opérationnalisation et le déploiement de l'«Africa50» dans les meilleures conditions afin d'assurer son succès et son rayonnement.Par ailleurs, le conseiller juridique général de la BAD, Kalidou Gadio a appelé tous les pays africains à devenir actionnaires du fonds, qui est aussi ouvert aux investisseurs privés de par le monde, ajoutant que «l'argent se trouve déjà en Afrique» et qu'un effort de mobilisation s'impose pour mettre à profit ces capitaux.MAP