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L'ingénieur joue un rôle "moteur" dans la création du capital immatériel au Maroc et la promotion de la richesse globale du pays, à travers ses compétences et son savoir-faire et savoir-être, a affirmé, à Rabat, le professeur à l'Institut national de statistique et d'économie appliquée (INSEA), Driss El Fina.Intervenant lors d'une conférence, organisée par le mouvement des jeunes ingénieurs sous le thème "La contribution de l'ingénieur au capital immatériel du Maroc", Driss El Fina, qui a précisé que le patrimoine immatériel est obtenu en déduisant de la richesse globale le capital productif et celui naturel, en y ajoutant les avoirs financiers nets, a assuré que les réformes lancées par le Maroc durant les dix dernières années ont "sans doute" permis de renforcer le poids du capital immatériel dans la richesse globale du Royaume."Le capital immatériel du Maroc est passé de 73% de la richesse globale en 2000 à 76% en 2013, soit un niveau proche de celui des pays développés, à revenus élevés", s'est réjoui Driss El Fina, en se référant au rapport de la Banque mondiale, soulignant la nécessité de retenir ce capital comme critère fondamental dans l'élaboration des politiques publiques, afin que tous les Marocains puissent bénéficier des richesses de leur pays.Dans ce sens, l'économiste a tenu à saluer l'initiative du Roi Mohammed VI qui a invité, dans son discours à la nation à l'occasion de la Fête du Trône, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), en collaboration avec Bank Al-Maghrib et les institutions nationales concernées, et en coordination avec les institutions internationales spécialisées, à entreprendre une étude permettant de mesurer la valeur globale du Maroc de 1999 à fin 2013, qui devrait permettre de renforcer davantage la notoriété et la visibilité du pays à l'échelle internationale, ainsi que l'attractivité du pays en termes d'investissements étrangers.L'universitaire a indiqué que cette étude permettra également de mesurer les progrès enregistrés au Maroc au cours des quinze dernières années et leur impact qualitatif sur la vie des citoyens, à travers l'adoption de critères d'évaluation avancés comprenant l'évaluation de la contribution du capital immatériel dans la création de richesses.Pour sa part, le président du conseil national du mouvement des jeunes ingénieurs, Hamid Khalifi, a souligné la nécessité de procéder à une évaluation des dysfonctionnements qui entravent le développement du capital immatériel du Maroc et les moyens susceptibles de valoriser et de promouvoir ce patrimoine, à travers le renforcement de l'utilisation des nouvelles technologies d'information et de communication et le développement du capital humain.Il a, à cet égard, appelé à placer le capital humain au centre des politiques publiques, afin de réussir à assurer une meilleure répartition de la richesse nationale et à améliorer la prospérité des Marocains.De son côté, Driss El Merdi, ingénieur d'Etat, a mis l'accent sur les efforts déployés par le Maroc durant les dernières années sur le plan institutionnel, touchant notamment la lutte contre la corruption et la promotion des droits de l'Homme, qui ont permis de valoriser le capital humain et social au Royaume, d'encourager l'investissement et de renforcer la création des richesses et de l'emploi.Il a, ainsi, appelé à inciter les jeunes ingénieurs à contribuer davantage à la création de richesse, à travers l'innovation, l'invention et la recherche scientifique.


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