Algérie


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Pour résoudre le problème du chômage, qui revêt une dimension transversale, "nous ne pouvons pas compter uniquement sur la croissance", a affirmé le ministre de l'Emploi et des affaires sociales, Abdeslam Seddiki.D'après les estimations, 1 % de taux de croissance génère 30 000 emplois en moyenne, "or nous avons un marché du travail qui connaît annuellement l'arrivée de 180 000 demandes d'emploi", a expliqué M. Seddiki dans une interview publiée avant-hier par le quotidien "L'Economiste".Pour absorber ces arrivées, il faut un taux de croissance de 6 % "sans compter le stock de chômeurs existant", a-t-il précisé, soulignant l'importance d'"un dosage entre les investissements innovants et ceux destinés aux secteurs traditionnels" et de l'investissement dans l'infrastructure qui crée de l'emploi indirect.Le ministre, qui a estimé que la pression sur le marché du travail "reste aujourd'hui élevée", a indiqué que son département "peut agir, dans l'immédiat, sur les politiques actives de l'emploi existantes", à savoir les programmes "Taehil", "Idmaj" et "Moukawalati"."Beaucoup d'abus ont été relevés" dans le cas d'Idmaj, a-t-il déclaré, à cet égard, déplorant que "des entreprises emploient les jeunes pendant 2 à 3 ans et les remercient par la suite".




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