L’auteur de deux romans : La course d’Alger et L’étrangère de Tipasa, en l’occurrence Brahim Hadj Smaïl, s’apprête à publier un troisième roman dont le titre est Marie, Meriem. C’est ce qu’il nous a appris lui-même lors de son dernier passage à la maison de la culture de Tizi Ouzou.
Le personnage autour duquel s’articule l’histoire de ce roman est une jeune fille algérienne qui, dans sa naïveté de jeunesse, est allée poursuivre ses études à Paris en élisant domicile chez son oncle, croyant y trouver tout le bonheur et l’environnement qui lui conviennent. Mais, pour son malheur, son oncle est un intégriste de la tendance la plus radicale. C’est ainsi qu’en la croisant un jour dans une rue parisienne en compagnie d’amis français, un homme et une femme, il l’insulte et l’humilie. Blessée au fond d’elle- même, la jeune fille décida de renier tout son passé, son pays, son identité et ses origines et deviendra une Française. Elle troquera tout son héritage spirituel et culturel contre un autre mode de vie nouveau et tout ce que cela entraîne comme négation identitaire. L’auteur nous apprendra que cette “écriture au féminin” est très difficile à réaliser car il est très complexe de se mettre dans la peau d’une femme et traduire toutes ses pensées et ses sensations.
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Posté Le : 25/08/2005
Posté par : nassima-v
Ecrit par : A. A.
Source : www.lesoirdalgerie.com