Algérie

Mariano Rajoy chez nous Vérs une réunion de haut niveau entre Alger et Madrid



Dans un climat serein tant politique
qu'économique se tient cette rencontre dans la capitale algérienne pour renforcer les liens entres les deux parties. Le volet économique promet des contrats concluants.
Aujourd'hui est attendu le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, à Alger. Durant son séjour, il co-présidera avec le chef de l'Etat la cinquième réunion de haut niveau entre les deux pays. La dernière réunion de même nature a eu lieu à Madrid en Espagne en janvier 2010 à l'issue de quoi un ensemble d'accords ont été signés entre les parties dans différents domaines tant économiques que diplomatiques marquant le contour des relations entre les deuxpays. Trois ans plus tard, les deux pays entendent garder le cap de ces relations. Pour le volet économique les contours ont été dessinés en octobre au forum économique algéro-espagnol tenu dans la capitale ibérique. Basé sur un partenariat fondé sur la co-localisation.
Partenariat basé
sur la co-localisation
Le but de ce partenariat est outre le fait de désintoxiquer le flux commercial du fioul ,de diversifier les clients et de réduire la facture des importations .Pour y arriver une série de mesures a été dégagée notamment en direction des étrangers pour faire appel au financement local, aux institutions de garanties financières et la disponibilité de sociétés de leasing .Par la même, la création de 42 nouvelles zones industrielles pour régler définitivement les problèmes du foncier industriel. A l'endroit des marchés espagnols ont été développés, selon le ministre de l'Industrie de la PME et la Promotion de l'investissement, présent à Madrid ,des accords industriels, technologiques entre les deux pays. Justifiant leur intérêt, M .Rahmani a insisté sur leur «proximité plus porteurs et répondent à une nécessité historique et géopolitique». En langage des chiffres entre l'Espagne et l'Algérie l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) a comptabilisé en octobre dernier 27 projets espagnols estimés à 143 MDS DA. Pour le directeur de l'Andi, Abdelkrim Mansouri, globalement la valeur des ces projets est de l'ordre de 165 MDS DA répartis selon la même source, entre 220 entreprises espagnoles, dont 41% dans le bâtiment. En décembre dernier, les deux parties ont renforcé la coopération dans le BPTH en signant la mise en place de sociétés mixtes dans le secteur , entre l'Association générale des entrepreneurs algériens (Agea) et la Confédération asturienne de la construction (Espagne). Riche de son expérience dans le secteur de plus de 35 ans, la Confédération asturienne compte mettre à profit son expérience en Algérie en créant une école de formation dans les différents métiers du BTPH .Ultérieurement, un accord a été paraphé entre le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, et le secrétaire d'Etat espagnol à l'équipement, au Transport et à l'Habitat, Raphael Katalo Polo portant sur le logement. Pour rappel, L'Espagne est le troisième client de l'Algérie, à hauteur de 7,2 milliards de dollars (principalement dans le secteur énergétique) et son quatrième fournisseur avec une valeur de 3,3 milliards de dollars. La partie algérienne aspire à renforcer ce partenariat dans d'autres domaines notamment dans la mécanique le textile, le cuir, la pharmacie, et l'industrie métallurgique.
Pour la partie ibérique, il s'agit d'une aubaine et une aération pour son marché en prise avec la crise économique mondiale .De plus, l'Algérie est considérée par la partie espagnole comme un partenaire stable notamment dans les contrats gaziers de long terme et la mise en service du gazoduc Medgaz que l'ambassadeur Gabriel Busquets accrédité à Alger a souligné, ce qui est considéré d'ailleurs comme un ticket pour la partie algérienne .Pour ce qui est du volet diplomatique, les deux parties ont affiché des volontés communes .
Diplomatie : convergence d'opinions et rapprochement méditerranéen
Outre le traité d'amitié ,de bon voisinage et de coopération entre les deux pays institué depuis 2002 à la IV é réunion de haut niveau entre les deux pays, ces derniers ont affiché des volontés communes et convergentes dans la lutte contre le terrorisme ,la circulation de la drogue ,l'immigration clandestine , le dossier sahraoui ,la question du Proche- Orient et dans son sillage les contour de la fameuse Union Pour la Méditerranée (UPM) anciennement Processus de Barcelone ; ensemble, ils appuient le forum du dialogue en Méditerranée occidentale «5+5» et se félicitent de son récent développement
Dans un climat serein tant politique
qu'économique se tient cette rencontre dans la capitale algérienne pour renforcer les liens entres les deux parties. Le volet économique promet des contrats concluants.
Aujourd'hui est attendu le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, à Alger. Durant son séjour, il co-présidera avec le chef de l'Etat la cinquième réunion de haut niveau entre les deux pays. La dernière réunion de même nature a eu lieu à Madrid en Espagne en janvier 2010 à l'issue de quoi un ensemble d'accords ont été signés entre les parties dans différents domaines tant économiques que diplomatiques marquant le contour des relations entre les deuxpays. Trois ans plus tard, les deux pays entendent garder le cap de ces relations. Pour le volet économique les contours ont été dessinés en octobre au forum économique algéro-espagnol tenu dans la capitale ibérique. Basé sur un partenariat fondé sur la co-localisation.
Partenariat basé
sur la co-localisation
Le but de ce partenariat est outre le fait de désintoxiquer le flux commercial du fioul ,de diversifier les clients et de réduire la facture des importations .Pour y arriver une série de mesures a été dégagée notamment en direction des étrangers pour faire appel au financement local, aux institutions de garanties financières et la disponibilité de sociétés de leasing .Par la même, la création de 42 nouvelles zones industrielles pour régler définitivement les problèmes du foncier industriel. A l'endroit des marchés espagnols ont été développés, selon le ministre de l'Industrie de la PME et la Promotion de l'investissement, présent à Madrid ,des accords industriels, technologiques entre les deux pays. Justifiant leur intérêt, M .Rahmani a insisté sur leur «proximité plus porteurs et répondent à une nécessité historique et géopolitique». En langage des chiffres entre l'Espagne et l'Algérie l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) a comptabilisé en octobre dernier 27 projets espagnols estimés à 143 MDS DA. Pour le directeur de l'Andi, Abdelkrim Mansouri, globalement la valeur des ces projets est de l'ordre de 165 MDS DA répartis selon la même source, entre 220 entreprises espagnoles, dont 41% dans le bâtiment. En décembre dernier, les deux parties ont renforcé la coopération dans le BPTH en signant la mise en place de sociétés mixtes dans le secteur , entre l'Association générale des entrepreneurs algériens (Agea) et la Confédération asturienne de la construction (Espagne). Riche de son expérience dans le secteur de plus de 35 ans, la Confédération asturienne compte mettre à profit son expérience en Algérie en créant une école de formation dans les différents métiers du BTPH .Ultérieurement, un accord a été paraphé entre le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, et le secrétaire d'Etat espagnol à l'équipement, au Transport et à l'Habitat, Raphael Katalo Polo portant sur le logement. Pour rappel, L'Espagne est le troisième client de l'Algérie, à hauteur de 7,2 milliards de dollars (principalement dans le secteur énergétique) et son quatrième fournisseur avec une valeur de 3,3 milliards de dollars. La partie algérienne aspire à renforcer ce partenariat dans d'autres domaines notamment dans la mécanique le textile, le cuir, la pharmacie, et l'industrie métallurgique.
Pour la partie ibérique, il s'agit d'une aubaine et une aération pour son marché en prise avec la crise économique mondiale .De plus, l'Algérie est considérée par la partie espagnole comme un partenaire stable notamment dans les contrats gaziers de long terme et la mise en service du gazoduc Medgaz que l'ambassadeur Gabriel Busquets accrédité à Alger a souligné, ce qui est considéré d'ailleurs comme un ticket pour la partie algérienne .Pour ce qui est du volet diplomatique, les deux parties ont affiché des volontés communes .
Diplomatie : convergence d'opinions et rapprochement méditerranéen
Outre le traité d'amitié ,de bon voisinage et de coopération entre les deux pays institué depuis 2002 à la IV é réunion de haut niveau entre les deux pays, ces derniers ont affiché des volontés communes et convergentes dans la lutte contre le terrorisme ,la circulation de la drogue ,l'immigration clandestine , le dossier sahraoui ,la question du Proche- Orient et dans son sillage les contour de la fameuse Union Pour la Méditerranée (UPM) anciennement Processus de Barcelone ; ensemble, ils appuient le forum du dialogue en Méditerranée occidentale «5+5» et se félicitent de son récent développement


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