Quoique le Ramadhan ait « raccourci » l’été cette année, les noces à Tlemcen continuent. Une sorte de course poursuite chez les familles pour faire accomplir à leur progéniture la « moitié de la religion ». Quelques instants de découverte et de joie, un soir de mariage tlemcénien. Emmitouflée dans un haïk de soie, laissant entrevoir un kaftan doré et un diadème royal, la mariée, accompagnée d’une proche, pénètre dans son nouveau domicile sous les youyous. Du sucre en poudre est essaimé à partir du toit de la maison. Une manière de souhaiter une vie de miel aux futurs époux. Ailleurs, le marié est pris en charge par ses amis. Après la séance de coiffure et le banquet organisé dans un salon de thé, moulay soltane, en burnous, est hissé sur un cheval, généralement blanc. Le cortège pédestre prend la direction du foyer conjugal sous le son de la zorna et de la ghaïta. Sur le seuil, un cercle se forme pour une danse en solitaire de l’aâriss. Tout se mêle, ensuite, dans un tohu-bohu de youyous et de pétards avant de permettre à moulay de s’engouffrer dans la chambre nuptiale… Sur la terrasse, les invités se trémoussent au son mélodieux de la musique andalouse…(El Watan)
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 26/02/2015
Posté par : patrimoinealgerie