Mariage avec les émigrés Attention aux mirages !

Il arrive que le désir du grand large se conjugue avec des noces opportunes. Mais que les candidates fassent attention car le rêve n'est pas toujours au bout du voyage. Combien sont-elles à avoir été séduites par un "émigré" au bras duquel elles se voient déambuler sur l'avenue des Champs-Elysées avant de se retrouver à la misère, voire à la prositution livrées. Le dernier exemple d'une Algérienne en date préoccupe les assocations qui tentent de lui venir en aide après une tentaive de suicide qui lui a valu de passer un jour et demi dans le coma. Mariée au pays en 2008, elle arrive en France l'année suivante dans le cadre de la procédure de regroupement familiale. Comme la procédure le veut, elle obtient une carte de séjour d'un an. Mais son mari la met à la porte du domicile conjugal au bout de quelques mois, le 26 décembre 2009. En décembre 2010, elle obtient une séparation de corps demandée en janvier. Elle sollicite aussi un nouveau titre de séjour en juin 2010. Son récépissé est renouvelé jusqu'en avril 2011, date à laquelle elle reçoit une première Obligation à quitter le territoire français (OQTF), qui sera annulée par le tribunal administratif en août 2011, pour vice de forme. Mais la Préfecture gagne en appel fin mars 2012. Cette femme qui ne vit plus au domicile conjugal n'a, donc, plus le droit de vivre en France. Elle reçoit une nouvelle OQTF. Paniquée, elle absorbe d'un coup 80 cachets et va s'effondrer chez une voisine qui a prévenu à temps les pompiers. Evacuée à l'hôpital, les médecins ont diagnostiqué des convulssions cérébrales et l'ont placée en coma artificiel. Ce cas est loin d'être isolé. Les femmes prises dans ce piège n'ont pas la force de revenir au pays pour y assumer l'échec d'une vie de couple somme toute banale.