Autrefois, le mariage sétifien durait sept jours et sept nuits, célébré le vendredi uniquement. Les temps modernes ont bousculé les us et coutumes des gens de la capitale des Hauts-Plateaux qui ne trouvent désormais aucun inconvénient à faire la fête en semaine. Pour ne pas abîmer les meubles de la demeure familiale et se débarrasser le plus rapidement possible de certains encombrants convives, on opte le plus souvent pour les onéreuses salles des fêtes, de plus en plus nombreuses. Même si la dot (en argent, effets vestimentaires, bijoux et autres accessoires) existe toujours, de nombreuses familles sétifiennes n’exigent désormais que le dinar symbolique et surtout el hanna pour leur progéniture (la quiétude et le bonheur). Le voile d’antan a cédé la place à la robe de mariée. Les cérémonies suivant la nuit des noces ne sont plus d’actualité. Néanmoins les robes traditionnelles ont toujours la côte, tout comme la berboucha (couscous) et la chorba frik, qui n’ont pas pu être déclassés par les tajines
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Posté Le : 26/02/2015
Posté par : patrimoinealgerie