Avec une moyenne de 50 mariages par jour de 9h à 16h durant le seul mois de juillet dernier par les services de l’état civil d’Oran, le début de l’été jusqu’à la première quinzaine d’août sont les deux mois de la saison estivale les plus sollicités pour les mariages. Pour la seule année 2008, 14 000 actes de mariage ont été établis uniquement à Oran soit un millier de plus par rapport à 2007 ! Pour cette année, et devant le nombre de réservations déjà enregistrées pour ce mois d’août et surtout celui d’octobre prochain juste après la période du mois de Ramadhan, le cap des 15 000 actes sera largement dépassé. Parlant de chiffres et malgré les prix exorbitants allant de 6,10 ou 30 millions de centimes (repas non prévus) soit pour la demi ou la journée entière avec un DJ en prime, la trentaine de salles implantées à El Bahia affichent déjà complet jusqu’au 18 août prochain. Certains gérants de salles ont déjà des options de réservations payantes pour la première semaine du mois d’octobre. La tendance de cette année pour le cortége nuptial ? L’exigence est de la limousine, à la calèche grandement décorée. Une grande virée dès 21h à travers les grandes artères de la ville est prévue avec passage obligé sur le grand boulevard du 19 Mars surnommé pour l’occasion -Le boulevard des Amours. A bord d’une limousine, il faut prévoir 1 million de centimes pour une heure et le parcours de la ville avec la traditionnelle halte au niveau du mausolée de Sidi El Houari, avant d’arriver à la salle des fêtes. Pour la calèche, la facture est moins salée. Pour un trajet de 200 m, à proximité de la salle des fêtes ou de la maison parentale, il faut compter 500 000 centimes avec, bien sûr, un baroud sur un fond musical exécuté par une troupe de karkabou. En plus du prix du mariage -plus de 20 millions centimes uniquement pour une soirée d’organisation- il faut ajouter la dot et le trousseau de la mariée, eux seuls sont estimés à environ 50 autres millions de centimes- bijoux et ameublement compris. Aujourd’hui, certains parents n’hésitent pas à recourir, devant les dépenses faramineuses, au mariage traditionnel. Ils organisent les noces de leur progéniture sur la terrasse de leur villa ou à proximité de l’entrée de leur domicile dans une grande tente aménagée (après demande d’autorisationdélivrée soit par la sûreté urbaine ou le secteur urbain.
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Posté Le : 26/02/2015
Posté par : patrimoinealgerie