Algérie

Mardi de grogne à Bouira



Ces dernières sont relatives aux logements, ainsi qu'au raccordement au réseau d'AEP. Ainsi, tôt dans la matinée d'hier, les bénéficiaires du quota des 814-Logements sociaux de Bouira ont organisé un sit-in pour réclamer l'organisation du tirage au sort devant déterminer l'appartement de chaque bénéficiaire. "Notre patience a atteint ses limites car, depuis le début de l'année, on nous abreuve de promesses sans lendemain", dira un protestataire. Le P/APC de Bouira, qui était sur les lieux, a été littéralement encerclé par ces citoyens en colère. Cet édile ne s'est pas risqué à avancer une date précise, assurant, toutefois, que le tirage au sort se fera "dans les prochains jours". Une réponse qui n'a pas convaincu grand monde. Vers 9h, ce sont les demandeurs du prochain quota de logements sociaux qui ont manifesté devant le parvis de la wilaya pour dénoncer le "mutisme" du chef de daïra de Bouira quant à la date de l'affichage des listes des bénéficiaires. "Lors de la précédente opération, nous avons étés lésés et floués, mais cette fois-ci, nous ne comptons pas nous laisser abuser", affirme un demandeur. Quelques minutes plus tard, une autre vague de manifestants en colère a pris le relais devant le siège de la wilaya. Il s'agit des souscripteurs au projet des 130-Logements de l'ex-LSP de Bouira, lequel projet piétine depuis plus de 10 ans. "L'ensemble des souscripteurs se sont acquittés des frais nécessaires depuis plusieurs années déjà. Malheureusement, notre projet a connu plusieurs arrêts et blocages, chose qui a fait que 12 ans après, nous n'avons toujours pas nos appartements et les travaux sont toujours à l'arrêt", se désole l'un des souscripteurs. 9h50. C'est au tour de l'association du bidonville de Ras Bouira, sis à la périphérie Est de Bouira, de se faire entendre. Ces familles ? près de 300 ? soutiennent s'être acquitté des sommes requises pour les terrains sur lesquels elles habitent actuellement. Néanmoins, et à en croire le président de cette association, M. Derradj, les autorités les ont "oubliées", puisqu'onne ne leur a pas encore délivré d'acte de propriété. "Nous sommes dans le désarroi depuis plus de 17 ans ! Nous avons écrit, manifesté, mais sans résultat", affirme-t-il. Ce bidonville devait être rasé, il y a plus de 20 ans. En 1998, il figurait parmi les 12 sites à éradiquer dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, cofinancé par la Banque mondiale et l'Etat. Enfin, vers 10h30, des villageois des localités de Kadiria, Kerfala et Laâguiba ont protesté dans le but de réclamer l'alimentation de leurs villages en eau potable.RAMDANE B.


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