Algérie

Marchés sauvages : La voirie reprend ses droits


Les automobilistes, les passants et tous ces chauffeurs de gros engins qui empruntent l'avenue d'Arcole, une voie très fréquentée par les usagers qui veulent regagner les agglomérations d'Oran- Est et la double voie express reliant la ville à Arzew et Mostaganem, sont désormais soulagés des problèmes d'encombrement, des bouchons inextricables provoqués par la présence des étals de fruits et légumes, de viandes et le stationnement de camions chargés de produits laitiers et d'autres marchandises proposés à des prix attrayants pour ces ménagères aux abords de la cité Jeanne d'Arc, devant laquelle sont fixés les arrêts de bus de différentes lignes. En effet, c'est en début de semaine que les agents de l'ordre chargés de la voie publique ont prix place dans cet espace pour faire la chasse à tous ces marchands clandestins qu'on a pris l'habitude de voir dans presque tous les quartiers de la ville. Dans le secteur urbain de Es Seddikia (ex-Gambetta), par exemple, le phénomène avait pris naissance, il y a quelques années, sur la rue Général Ferradou, artère parallèle à la voie en question, quand les premiers revendeurs à la sauvette prirent possession des lieux, alors qu'il existe un grand marché couvert. D'ailleurs, ce dernier a été pratiquement déserté par les marchands, tout comme celui de Carteaux où pratiquement tous les postes sont fermés à l'exception d'un seul. Le laisser-faire aidant, le nombre de revendeurs s'est multiplié en grignotant plus de rues et ruelles adjacentes jusqu'à l'avenue d'Arcole, cet été, provoquant une cohue parmi les usagers et surtout les automobilistes qui se frayent difficilement une sortie pour poursuivre leur itinéraire, d'autant plus que les chauffeurs de camions chargés de pastèques et melons avaient jeté leur dévolu sur la cité abritant la plus haute tour de Carteaux, un passage obligé pour les habitants de « Bon Accueil », de « L'Ancien Séminaire » et de « Barranco ». Il est vrai que c'est à la commune que revient la gestion des marchés de quartiers et le maintien du respect de la réglementation en matière de stationnement des marchands. Mais en dépit du vide juridique et de la lenteur qu'a pris le réaménagement des textes du nouveau code communal, surtout ceux instituant la police communale, l'APC se doit de créer des « Marchés parisiens » pour imposer un minimum de respect des règles de bienséance et mettre fin à toute cette anarchie qui enlaidit le paysage urbain de la ville d'Oran.
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