Algérie

Marchés : Les places financières soutenues par un indicateur européen encourageant



Marchés : Les places financières soutenues par un indicateur européen encourageant
La plupart des Bourses européennes ont fini dans le vert, avant-hier, soutenues par un indicateur européen encourageant, mais restent prudentes sur l'évolution de la politique monétaire américaine.
La progression de l'indice de confiance en zone euro reste cependant "limitée et fragile", de l'avis d'ING. Aux Etats-Unis, les nouvelles inscriptions au chômage ont connu une hausse surprise pendant la troisième semaine de mai et l'estimation de la croissance du produit intérieur brut du premier trimestre a été revue à la baisse de 0,1 point. Mais ces mauvais chiffres n'ont pas provoqué d'émoi car "le marché a désormais fermement adopté le slogan pervers " mauvaise nouvelle, bonne nouvelle "", a commenté Alex Young, courtier chez CMC Markets UK.
Les signes de mauvaise santé de l'économie américaine rendent en effet plus probable une poursuite de la politique de soutien à l'économie de la Réserve fédérale.
L'Eurostoxx 50 a gagné 0,45%
A Paris, l'indice CAC 40 a repris 0,56% soit 22,19 points à 3 996,31 points, dans un volume d'échanges faible de 2,502 milliards d'euros. La veille, il avait perdu 1,89%.
les titres les plus dépendants de la conjoncture ont progressé, à l'image de Saint-Gobain (+2,01% à 33,70 euros), Schneider Electric (+2,48% à 61,64 euros), Lafarge (+2,08% à 56,02 euros) ou Legrand (+1,89% à 38,33 euros).
CFAO (+5,00% à 33,18 euros) tout comme Carrefour (+2,50% à 23,17 euros) ont profité largement de l'alliance nouée entre eux pour s'implanter dans huit pays d'Afrique de l'Ouest et centrale. La Bourse de Londres a clôturé en hausse de 0,45%, l'indice FTSE-100 des principales valeurs prenant 29,82 points, à 6 656,99 points. Kingfisher a bondi de 6,68% à 349,7 pence. Les valeurs minières ont également progressé avec les prix de l'or et de l'argent, comme Fresnillo (+6,15% à 1 156 pence) et Randgold Resources (+5,75% à 5.225 pence). Rolls-Royce a gagné 2,35% à 1 219 pence alors que la compagnie aérienne Singapore Airlines a annoncé son intention de commander 30 Airbus A350-900 supplémentaires, équipés de son moteur Trent XWB. Le groupe de supermarchés Tesco a en revanche réalisé la plus mauvaise performance de l'indice, perdant 1,54% à 367,25 pence après un abaissement de recommandation par JPMorgan. La Bourse de Francfort a terminé en hausse, l'indice Dax gagnant 0,76% à 8 400,2 points et le MDax des valeurs moyennes grappillant 0,17% à 14 135,95 points. L'assureur Allianz (+2,83% à 121,80 euros) a largement profité d'un relèvement de recommandation de la banque Nomura, rapporté par l'agence Dow Jones Newswires. Autre titre en évidence, l'action de l'industriel Thyssenkrupp (+3,20% à 15,82 euros). A l'inverse, le fabricant de gaz industriels Linde a enregistré le repli le plus important (-2,17% à 149,05 euros), après avoir pâti d'une baisse de recommandation de Citigroup. Le premier groupe d'énergie du pays EON est resté quasiment stable (+0,19% à 13,19 euros). La bourse de Milan a fini dans le vert (+0,66% à 17 351 points). Fiat a gagné 3,31% à 5,93 euros après le soutien apporté à son projet de fusion avec Chrysler par son principal actionnaire, la holding Exor de la famille Agnelli. Finmeccanica, qui a reporté à juillet, à la demande du gouvernement, son principal actionnaire, la nomination de sa nouvelle direction, a progressé de 1,90% à 4,402 euros. Telecom Italia, qui a finalement décidé de lancer son projet controversé de nouvelle société pour son réseau de téléphonie fixe, a perdu 1,70% à 0,636 euro. La Bourse de Madrid a clôturé sur une légère baisse de 0,10%, à 8 433,5 points, au terme d'une séance marquée par la publication d'un nouveau repli du PIB espagnol au premier trimestre. Il a reculé de 0,5% entre janvier et mars, confirmant la récession dans laquelle est plongé le pays depuis 2011. Les valeurs bancaires ont fini en ordre dispersé: Santander a cédé 0,11% à 5,583 euros, BBVA a gagné 0,40% à 7,32 euros et CaixaBank a reculé de 1,14% à 2,778 euros. Le constructeur OHL a progressé de 0,36% à 28,89 euros après avoir annoncé qu'il a remporté, dans le cadre d'un consortium, le contrat pour construire les principales stations du métro de Doha, au Qatar, d'un montant d'1,1 milliard d'euros. La Bourse suisse a terminé sur un repli de 0,09% à 8 021,57 points. Richemont, le fabricant de produits de luxe, a de nouveau reculé, cédant 1,37% à 86,65 francs suisses. L'agrochimiste Syngenta a perdu 1,12% à 381,30 francs suisses. Credit Suisse a rebondi de 1,80% à 28,34 francs suisses au lendemain de l'annonce d'un accord fiscal avec les Etats-Unis pour régler le litige sur les fonds non déclarés des clients américains auprès des banques suisses. Bruxelles a très légèrement baissé, perdant 0,04% à 2684,55 points. Dans un marché sans direction claire, la baisse la plus importante a été enregistrée par le chimiste Solvay, qui a perdu 1,15% à 112,20 euros, suivi du bancassureur KBC, qui a reculé de 0,99% à 30,96 euros. Côté hausses, la palme revient au groupe d'assurance Delta Lloyd, qui a pris 2,49% à 15,21 euros, loin devant le groupe de distribution Delhaize, (+0,90% à 50,30 euros). L'indice AEX des principales valeurs de la Bourse d'Amsterdam a clôturé en hausse de 0,39% à 367,69 points. Le groupe postal PostNL a gagné 5,57% à 1,97 euros. Le groupe de forage pétrolier et gazier SBM Offshore a cédé 2,29% à 14,10 euros. La Bourse de Lisbonne a fini en baisse de 0,72% à 5 994,17 points, pénalisée comme la veille par le poids lourd du PSI-20, Portugal Telecom, qui a perdu 3,06%. Les valeurs bancaires ont également contribué à la baisse, la BES perdant 1,74%, la BPI 1,38% tandis que la BCP est restée inchangée. Dans le secteur de l'énergie, le pétrolier Galp a reculé de 0,16%, contrairement au groupe électricien EDP qui a progressé de 0,32%. Le groupe de grande distribution Jeronimo Martins, également chahuté, a perdu 1,08% tandis que son concurrent Sonae a reculé de 0,38%.

Wall Street, l il sur la Fed, fait un bon accueil à des chiffres mitigés
Wall Street a terminé en légère hausse, accueillant d'un bon oeil des indicateurs mitigés aux Etats-Unis qui semblaient écarter provisoirement le risque d'un changement de cap de la politique monétaire américaine: le Dow Jones a avancé de 0,14% et le Nasdaq de 0,69%. Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average s'est adjugé 21,73 points à 15 324,53 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 23,78 points à 3 491,30 points. Le Standard & Poor's 500 a monté quant à lui de 0,37% (+6,05 points) à 1 654,41 points. Les indices, qui avaient nettement reculé la veille, ont repris du terrain avant-hier, semblant peu s'émouvoir de la publication de statistiques quelque peu décevantes sur l'économie américaine. Dans le secteur clef de l'emploi aux Etats-Unis, les nouvelles inscriptions au chômage ont connu une hausse surprise de 2,9% pendant la troisième semaine de mai alors que dans l'immobilier, les promesses de ventes de logements ont augmenté en avril par rapport au mois précédent à un rythme nettement inférieur aux attentes. D'autre part, la croissance américaine a été revue en légère baisse pour le premier trimestre, à 2,4% sur un an contre 2,5% initialement estimé. On assiste à un changement d'attitude de Wall Street depuis l'intervention (du président de la Réserve fédérale, Ben) Bernanke la semaine dernière: des chiffres trop forts annonceraient un ralentissement des rachats d'actifs de l'institution, a noté Gregori Volokhine, de Meeschaert New York. Or, ce matin, nous avons eu des statistiques légèrement plus faibles qu'attendu qui sont reçu comme des éléments positifs car elles semblent éloigner l'éventualité d'un changement de cap imminent, a-t-il expliqué. Les injections de liquidités de la banque centrale dans les circuits financiers, à hauteur de 85 milliards de dollars par mois, ont joué un grand rôle dans l'essor des indices boursiers de Wall Street ces derniers mois. Profitant de cet environnement plus confiant et d'anticipations de hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis, les valeurs bancaires ont nettement participé à la hausse du marché, affichant jusqu'à 3% de gain. L'humeur acheteuse des opérateurs résistait par ailleurs "au plongeon de la Bourse de Tokyo", ont relevé les experts de Charles Schwab. Très fébrile depuis une semaine, après six mois fastes, l'indice vedette de la Bourse de Tokyo, le Nikkei, a chuté de 5,15% jeudi. Wall Street trouvait aussi du soutien dans un regain d'activité dans les fusions acquisitions aux Etats-Unis, ont souligné les experts de Charles Schwab, citant le rachat du fournisseur américain de gaz et d'électricité NV Energy (+22,35% à 23,59 dollars) par Berkshire Hathaway (+1,54% à 114,78 dollars), la holding de l'investisseur Warren Buffett, pour quelque 10 milliards de dollars. Dans la technologie, le spécialiste de l'informatique dématérialisée EMC bondissait de 5,15% à 24,88 dollars après l'annonce d'un programme de rachat d'actions de 6 milliards de dollars et de l'instauration d'un dividende. Le champion des réseaux sociaux Facebook s'adjugeait 5,75% à 24,66 dollars après la hausse de sa recommandation par des analystes de Jefferies. Le groupe spécialisé dans la fourniture d'accès à internet Clearwire s'envolait de 23,71% à 4,31 dollars alors que le bouquet satellitaire américain Dish Networks (+0,99% à 39,64 dollars) a de nouveau surenchéri la veille sur l'opérateur de téléphonie mobile Sprint (-0,41% à 7,25 dollars) pour son rachat. L'annonce d'un programme de rachats de titres pour un milliard de dollars soutenait l'action du voyagiste en ligne à bas prix Priceline, qui montait de 2,49% à 811,97 dollars. Le géant de l'aluminium Alcoa cédait 0,58% à 8,53 dollars au lendemain de l'abaissement d'un cran de sa note, désormais dans la catégorie des investissements spéculatifs, par l'agence de notation Moody's.

Tokyo: le Nikkei plonge de 5,15% en clôture, nouvelle séance fébrile
La Bourse de Tokyo a terminé la séance sur un nouveau plongeon de 5,15%, le marché japonais se montrant très fébrile depuis une semaine, après six mois fastes.
L'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a perdu en clôture 737,43 points à 13 589,03 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a abandonné de son côté 3,77%, diminuant de 44,45 points à 1 134,42 points.
L'activité a été très intense, avec 4,48 milliards d'actions échangées sur le premier marché.
Les investisseurs ont vendu à tour de bras à cause d'une légère remontée du yen, un phénomène qui réduit mécaniquement la valeur des revenus des groupes japonais à l'étranger, une fois convertis en monnaie nippone. Ce petit rebond de la devise japonaise, qui a perdu quand même 25% de sa valeur en six mois face au dollar et à l'euro, semblait toutefois limité et les ventes observées ont traduit surtout une grande fébrilité. "Les investisseurs restent choqués par les récentes turbulences du marché. Ils ne voient pas la fin du mouvement de baisse actuel", a expliqué Hirokazu Kabeya, courtier chez Daiwa Securities. Un vaste mouvement de prises de bénéfices a débuté sur la place de Tokyo jeudi dernier, lorsque le Nikkei a plongé de 7,32% en une seule séance. Il a encore perdu plus de 3% lundi, remontant à peine depuis avant de rechuter, avant-hier.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)