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Marchés: Les Bourses européennes ouvrent sur une note hésitante



Les Bourses européennes étaient hésitantes, hier, dans les premiers échanges, après deux séances de baisse d'affilée, des résultats trimestriels encourageants de l'aluminier américain Alcoa ayant partiellement apaisé les craintes de déception des investisseurs lors de la saison des résultats du troisième trimestre qui vient de débuter aux Etats-Unis. À Paris, l'indice CAC 40 est stable à 3.385,31 points (+0,07%) dans les premiers échanges. À Francfort, le Dax grignote 0,04% et à Londres, le FTSE cède 0,20%. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 recule de 0,03%. Alcoa a annoncé des résultats légèrement meilleurs qu'attendu, étant parvenu à compenser la faiblesse des cours des métaux par la robustesse de son secteur aval. Dans les transactions d'après-Bourse, le titre avançait de 6 cents à 9,19 dollars. Prochains en ligne, les résultats de JP Morgan Chase et de Wells Fargo, demain, suivis de Citgroup, lundi, seront suivis avec attention. "Nous savons que les résultats et les perspectives ne seront pas bons. La question est de savoir jusqu'à quel point ils seront mauvais, ce qui explique que beaucoup d'investisseurs restent en marge du marché pour éviter les mauvaises surprises", commente un trader parisien. "Ceci dit, il y a eu beaucoup de révisions en baisse des perspectives, ce qui laisse la possibilité qu'un certain nombre de sociétés publient des résultats meilleurs que prévu." L'indice des ressources de base (+0,7%) affiche la plus forte hausse sectorielle en Europe, dans le sillage des résultats d'Alcoa. STMicroelectronics s'adjuge encore 1,5% après un gain de près de 3% la veille. ST-Ericsson, sa coentreprise avec Ericsson, a mandaté la banque JPMorgan pour étudier ses options stratégiques. .
Paris: le CAC 40 (-0,09%) débute sans entrain après deux jours de baisse
La Bourse de Paris évoluait quasi à l'équilibre, hier, dans les premiers échanges (-0,09%), dans une séance qui s'annonce dépourvue de rendez-vous majeur, le marché jouant la prudence à l'entame de la saison des résultats d'entreprises aux Etats-Unis. Peu après l'ouverture, l'indice CAC 40 perdait 2,97 points à 3 379,81 points. La veille, il avait lâché 0,70%. Les marchés subissent un "manque d'enthousiasme" des investisseurs, soulignent les économistes du courtier Aurel BGC. Le marché parisien, qui reste sur deux séances de baisse consécutives, aura peu d'éléments à se mettre sous la dent pour tenter de se relancer, en l'absence d'indicateurs de premier plan. "Les investisseurs sont prudents avant le début de la saison des résultats", rappelle Aurel BGC. Parmi les valeurs, les banques hésitaient sur la direction à suivre. BNP Paribas perdait 0,16% à 38,00 euros et Société Générale 0,61% à 22,79 euros, tandis que Crédit Agricole était stable à 5,74 euros EADS était en légère baisse (-0,11% à 26,07 euros). Le groupe et le britannique BAE Systems devraient demander mercredi un délai supplémentaire pour négocier leur fusion, confortés par un compromis entre Paris et Londres pour limiter l'influence des Etats dans le futur groupe. PPR gagnait 1,36% à 126,80 euros après avoir annoncé officiellement mardi son intention de scinder sa filiale Fnac et de l'introduire en Bourse, une opération "prévue pour 2013". PSA Peugeot Citroën (-0,07% à 5,98 euros) était peu affecté par la décision de l'agence d'évaluation financière Moody's d'abaisser d'un cran la note du constructeur automobile français à "Ba3". Safran prenait 1,50% à 29,81 euros, alors qu'un investisseur activiste s'en est pris vivement à la stratégie suivie par le groupe dans une lettre adressée aux dirigeants de l'entreprise, rapporte le Financial Times. Plusieurs notes d'analystes animaient également le marché, avec les reculs de Saint-Gobain (-2,12% à 26,42 euros) et Wendel (-2,42% à 64,40 euros), tous les deux pénalisés par un abaissement de recommandation par UBS. Sopra (-1,24% à 35,70 euros) souffrait d'une note négative de Barclays . au contraire, STMicroelectronics (+1,67% à 4,51 euros) profitait d'un relèvement de recommandation par BNP Paribas. Vilmorin perdait 0,47% à 93,53 euros malgré un bénéfice net "en forte progression" lors de son exercice 2011-2012 (clos fin juin). Vivalis bondissait (+13,77% à 7,93 euros). Le groupe a annoncé la première autorisation de mise sur le marché d'un vaccin vétérinaire produit avec la technologie de sa lignée cellulaire EB66. Enfin, PSB Industries chutait (-5,59 à 25,49 euros) après avoir abandonné son objectif de croissance de ses ventes pour l'exercice en cours, après que le rebond espéré pour le troisième trimestre se fut avéré plus modeste que prévu.
Londres: le Footsie en légère baisse (-0,16%)
La Bourse de Londres évoluait en baisse, hier, dans un marché peu animé et inquiet de l'état de l'économie mondiale, tandis que BAE Systems reculait à l'approche d'une échéance décisive sur le projet de fusion avec EADS. Dans les premières cotations, l'indice FTSE-100 des principales valeurs perdait 9,58 points, soit un recul de 0,16% par rapport à la clôture de la veille, à 5 800,67 points.
"La confiance reste à un niveau faible après la révision à la baisse des prévisions du FMI et l'inquiétude s'étend en Europe alors que le ministre espagnol des Finances a affirmé que son pays n'avait pas besoin d'un plan d'aide", a commenté Craig Erlam, analyste chez Alpari. Le groupe de défense BAE Systems perdait 0,58% à 323,5 pence. Avec EADS, il avait jusqu'à 17H00 locales (16H00 GMT) hier, pour dire s'ils veulent continuer leur projet de fusion malgré toutes les difficultés apparues depuis un mois. Le brasseur SABMiller prenait 0,37% à 2 689 pence après avoir annoncé l'expansion de sa marque de bière africaine Chibuku à de nouveaux pays du continent. Les banques étaient en tête de l'indice, à l'image de Lloyds Banking group (+4,16% à 38,5 pence), Royal Bank of Scotland (RBS) (+1,59% à 261,4 pence) et Barclays (+0,75% à 223,2 pence).
Francfort: le Dax (+0,04%) toujours sans élan, humeur morose
La Bourse de Francfort stagnait, hier en matinée, ne parvenant pas à retrouver de l'élan depuis le début de la semaine en l'absence de signes concrets sur l'état de l'économie mondiale. L'indice vedette Dax grignotait 0,04% à 7 237,72 points, peu après l'ouverture, et celui des valeurs moyennes, MDax, reculait de 0,12% à 11 190,37 points. Comme la veille, le Dax était tiré par Volkswagen (+0,95% à 148,95 euros), qui, au lendemain de la publication de ventes en hausse, était porté par le relèvement d'une recommandation d'analyste. L'équipementier automobile Continental, récemment revenu dans le Dax, cédait 0,37% à 77,94 euros. Le patron de son concurrent japonais Bridgestone, a déclaré au quotidien économique Handelsblatt vouloir lui faire de l'ombre sur le marché européen des pneus.
L'industriel ThyssenKrupp grignotait 0,41% à 17,20 euros, alors que le journal Die Welt affirme que les marques d'intérêt ont afflué pour ses aciéries américaines et brésiliennes mises en vente. EADS (+0,08% à 26,09 euros), dont le titre est coté sur le MDax en plus de la Bourse de Paris, stagnait dans l'attente des suites sur son projet de fusion avec le britannique BAE.
Suisse : ouverture juste sous l'équilibre, la prudence est de mise
La Bourse suisse a ouvert en baisse, hier, dans le sillage des marchés US et japonais. Les cycliques étaient particulièrement à la peine, dans un contexte marqué par des inquiétudes sur la conjoncture mondiale et la zone euro, alors que les défensives freinent la baisse d'ensemble. Le Swiss Market Index (SMI) s'effritait de 0,08% à 6 643,58 points dans les premiers échanges, le Swiss Leader Index (SLI) cédait 0,05% à 985,34 points, le Swiss Performance Index (SPI) abandonnait 0,09% à 6 130,97 points. Julius Bär (-3,5%, soit -1,13 franc suisse à 30,97 francs suisse) tenait la lanterne rouge du SMI. Mais le titre est traité hors droits de souscription à l'augmentation de capital pour le rachat d'une partie de la gestion d'actifs de Merrill Lynch, à raison de 3 nouvelles actions pour 29 détenues. Le droit de souscription étant actuellement traité à 0,70 franc suisse, cela relativise la baisse d'autant. Les grandes banques faisaient mieux que la moyenne, après leur faiblesse récente, surtout Credit Suisse (+0,3%), alors qu'UBS était inchangée. Les grandes assurances étaient contrastées, Swiss Re prenant 0,1% alors que Zurich Insurance reculait de 0,2%. Compte tenu des inquiétudes persistantes sur la conjoncture mondiale, les investisseurs se détournaient logiquement des cycliques. Clariant perdait 1,2%, pénalisée par un abaissement de l'objectif de cours par UBS, qui est passé à 17 francs suisse, contre 18 francs suisse auparavant, tout en restant à "buy" et en maintenant le titre sur sa "Key Call List". Lonza (-0,7%) et Sulzer (-0,5%) étaient également dans le rouge. Lonza a annoncé un petit contrat de fabrication de cellules-souches pluripotentes induites (IPS) du National Institute of Health Center for Regenerative Medicine (NIH CRM), d'un montant maximum de 9,5 millions de dollars sur cinq ans. Sulzer publie vendredi ses commandes sur neuf mois. ABB (-0,4%), Richemont (-0,5%) et Swatch (-0,5%) complétaient la liste des cycliques en baisse. Givaudan (+0,2%) poursuivait sa hausse, après des ventes sur neuf mois bien accueillies hier par le marché. Vontobel a relevé son objectif de cours à 930 francs suisse, contre 850 francs suisse, mais reste à "hold", estimant que le potentiel de hausse de cours est limité.
Nestlé grappillait 0,1%. Le titre reste la valeur défensive préférée des investisseurs, même après sa progression de la veille. Les deux autres poids lourds de l'indice reculaient, Roche cédant 0,3% et Novartis 0,1%. Actelion abandonnait quant à lui 0,2%.
La volatile Transocean affichait la plus forte progression de la matinée, avec une hausse de 1,1%, sans nouvelle particulière. La veille à la Bourse de New York, le groupe de forage pétrolier en haute mer avait déjà bien performé. Sur le marché élargi, Ems-Chemie perdait 0,9%. Le groupe chimique a publié son chiffre d'affaires sur neuf mois, globalement en ligne avec les attentes. Des observateurs expliquent le repli par des prises de bénéfices et les craintes liées à la conjoncture. Dufry (-1,7%) a de son côté pris 51% de la division commerce pour voyageurs du grec Folli Follie Group pour un montant de 200,5 millions d'euros. L'exploitant de boutiques hors taxes financera l'opération via une augmentation de capital de l'ordre de 250 millions d'euros, ce qui n'est pas du goût des investisseurs qui craignent un effet dilutif sur les bénéfices. Cytos bondissait en revanche de 7,4%. La société pharma a annoncé la veille la nomination de Christian Itin au poste de CEO, une nouvelle, bien accueillie par les médias et les spécialistes du secteur.
Tokyo: le Nikkei chute de près de 2% en clôture, plus bas en 9 semaines
La Bourse de Tokyo a perdu, hier, 1,98%, tombant à son plus bas depuis neuf semaines, victime d'un yen fort, des perspectives sombres du FMI pour l'économie mondiale et des inquiétudes autour du conflit territorial avec la Chine. A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a perdu 173,36 points à 8 596,23 points (-1,98%), son plus bas niveau depuis le 3 août. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a perdu de son côté 1,49%, en baisse de 10,84 points à 716,84 points. L'activité a été faible, avec 1,59 milliard d'actions échangées sur le premier marché. Les trois principaux constructeurs automobiles japonais, Toyota, Honda et Nissan, ont annoncé la veille un plongeon de leurs ventes en Chine en septembre. Dans ce contexte, les titres de Toyota ont enregistré une baisse de 1,90% mercredi à 2 943 yens. Peu après la fermeture de la Bourse de Tokyo, le premier constructeur automobile japonais, a aussi annoncé qu'il allait rappeler 7,43 millions de voitures dans le monde pour un risque d'incendie que pourrait provoquer le système électrique des lève-vitres sur les modèles Corolla et Camry. Les actions du constructeur Honda ont chuté pour leur part de 1,22% à 2 332 yens mais Nissan a lui, rebondi de 1,21% à 664 yens. Le conglomérat industriel japonais Toshiba a gagné de son côté 4,18% à 252 yens après l'annonce de l'achat pour 1,6 milliard de dollars de 20% de la société d'équipements nucléaires américaine Westinghouse détenus par une filiale de Shaw Group, ce qui fera monter sa part dans Westinghouse à 87% du capital. Certains producteurs d'aciers, sensibles aux évolutions en Chine, ont reculé, comme JFE Holdings en baisse de 1,87% à 994 yens et Nippon Steel & Sumitomo Metal en repli de 1,85% à 159 yens.


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