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Marchés: Les Bourses européennes ouvrent en hausse après un long week-end



Marchés: Les Bourses européennes ouvrent en hausse après un long week-end
Les marchés européens, qui rouvraient leurs portes après une pause de quatre jours, continuaient leur marche en avant. Ils n'étaient finalement pas trop affectés par la baisse de Wall Street la veille, ni par une déception sur l'activité des industries manufacturières aux Etats-Unis qui a ralenti en mars plus que prévu par les analystes. "Il est encore trop tôt pour conclure à un réel ralentissement de l'activité industrielle" dans le pays, estiment les économistes chez le courtier Aurel BGC. Selon eux, "cette semaine, les investisseurs vont toutefois rester nerveux", dans l'attente de la publication du rapport sur l'emploi vendredi D'ici là, le marché surveillera aux Etats-Unis les commandes industrielles pour février et les ventes de voitures pour mars. Les investisseurs n'oublieront pas l'actualité en zone euro, où l'Italie devrait être désormais au centre des préoccupations, après plusieurs semaines où Chypre a figuré en haut de l'agenda. A Rome, après l'échec du chef de la gauche Pier Luigi Bersani, le président italien, Giorgio Napolitano, a décidé samedi de demander à "deux groupes restreints de personnalités" de chercher une solution pour débloquer l'impasse politique et doter le pays d'un nouveau gouvernement. Ces groupes prépareront un rapport à remettre soit à M. Napolitano, dont le mandat prend fin le 15 mai, soit à son successeur. Enfin, plusieurs indicateurs sont au programme en zone euro dont l'indice PMI manufacturier et le chômage pour février. Pour les économistes chez Crédit Agricole CIB, le PMI devrait ressortir en recul, ce qui "ne ferait que renforcer nos attentes d'une prochaine baisse des taux de la Banque centrale européenne (BCE)", même si elle ne devrait pas intervenir jeudi lors sa réunion mensuelle.
Paris: le CAC 40 en légère hausse
La Bourse de Paris évoluait en légère hausse hier dans les premiers échanges (+0,31%), poursuivant sur sa lancée après un long week-end de Pâques et malgré un indicateur d'activité décevant publié la veille aux Etats-Unis. L'indice CAC 40 prenait 11,41 points à 3 742,83 points. Parmi les valeurs, Unibail-Rodamco prenait 0,39% à 182,40 eurosgrâce à un relèvement de recommandation à "neutre", contre "sous-pondérer" par Exane-BNP Paribas. Schneider Electric gagnait 0,65% à 13,92 euros après avoir signé un accord pour grimper de 50% à 100% du capital du russe Electroshield-TM Samara contre 255 millions d'euros. Lagardère gagnait 1,24% à 29,08 euros. Le groupe a annoncé qu'il allait céder pour 91,4 millions d'euros sa participation de près de 25% au capital de la société Les Editions P. Amaury. Zodiac Aerospace était en forte hausse (+2,12% à 92,83 euros). Le groupe a confirmé jeudi sa prévision de croissance annuelle après un chiffre d'affaires en hausse de 16,7% au premier semestre. En revanche, Alstom (-1,98% à 31,12 euros) était pénalisé par un abaissement de recommandation à "vendre", contre "neutre" par Goldman Sachs. PSA Peugeot Citroën (-1,35% à 5,57 euros) et Renault (-0,55% à 48,61 euros) reculaient alors que les immatriculations de voitures neuves ont connu une nouvelle chute en France en mars, de 16,4% en données brutes. Rougier était en légère baisse (-0,32% à 30,75 euros). La société s'attend à réaliser une perte opérationnelle au titre de son exercice 2012, du fait de la dégradation des conditions de marché en Europe et d'une restructuration en Afrique.
Londres: le Footsie en hausse
La Bourse de Londres évoluait en hausse dans les premiers échanges hier matin pour sa réouverture après un week-end de Pâques de quatre jours. L'indice FTSE-100 des principales valeurs, qui a ouvert quasiment à l'équilibre, prenait 15,11 points, soit 0,24%, par rapport à la clôture de jeudi, à 6 426,85 points. Parmi les plus fortes progressions, le gestionnaire de fonds Schroders progressait de 1,57% à 2 141 pence, le géant de la téléphonie mobile Vodafone de 1,26% à 188,95 pence et le groupe de supermarchés Sainsbury de 1,17% à 382,94 pence. Le laboratoire AstraZeneca, qui a perdu aux Etats-Unis un procès concernant les brevets protégeant son médicament contre l'asthme Pulmicort contre des fabricants de génériques, grappillait tout de même de son côté 0,08% à 3 302 pence. La banque Royal Bank of Scotland cédait en revanche 1,51% à 271,34 pence et l'assureur Prudential 0,85% à 1 056 pence.
Francfort: le Dax (+0,56%) en hausse
La Bourse de Francfort évoluait en hausse hier en matinée, après une pause de quatre jours en raison des fêtes de Pâques. L'indice vedette Dax prenait 0,56% à 7 893,35 points tandis que le MDax des valeurs moyennes progressait plus nettement avec +0,96% à 13 450,30 points. Côté valeurs, EON était en tête du Dax (+1,62% à 13,84 euros), bénéficiant d'un relèvement de recommandation de la banque HSBC. Le constructeur automobile Volkswagen, qui prévoit des embauches dans les années à venir, surtout en Chine où il compte se développer encore davantage face au marasme européen, selon un entretien au quotidien Handelsblatt, gagnait 1,29% à 157 euros. Les deux autres constructeurs automobiles allemands Daimler et BMW affichaient en revanche des performances plus faibles: le premier grignotait 0,06% à 42,47 euros tandis que le deuxième reculait de 1,01% à 66,63 euros. La première banque du pays Deutsche Bank était aussi dans le rouge (-1,17% à 30,06 euros), malgré une bonne nouvelle venue des Etats-Unis: un tribunal de New York a rejeté vendredi une "part importante" des accusations portées contre plusieurs grandes banques aux Etats-Unis dans le scandale de la manipulation du taux interbancaire du Libor.
Suisse: ouverture en légère hausse
La Bourse suisse était orientée à la hausse, hier, après avoir enregistré de légères pertes à l'ouverture en raison d'indicateurs négatifs à Wall Street et à Tokyo, où le Nikkei a perdu 1,08%. Le SMI s'appréciait de 0,27% à 7 835,08 points, le Swiss Leader Index (SLI) de 0,22% à 1 173,81 points et le Swiss Performance Index (SPI) de 0,25% à 7 261,42 points. Parmi les 30 valeurs du SLI, 20 progressaient et 10 reculaient. Les valeurs cycliques étaient les plus recherchées, à l'image de Givaudan (+1,6% à 1 185 francs suisse). Le titre profitait d'un relèvement de recommandation à "neutral" par Citigroup et d'un objectif de cours à 1 250 francs. Morgan Stanley a de son côté augmenté l'objectif du fabricant de parfums et d'arômes à 1 150 francs, de 900 francs précédemment. SGS (+1,2%) avait aussi le vent en poupe, tout comme Richemont (+1,1%), Swatch (+0,5%) suivant d'un peu plus loin. Avant Pâques, HSBC a publié une étude portant sur une demande croissante en produits de luxe en Asie grâce au tourisme chinois. La banque place les deux titres à "neutral". Kühne+Nagel (+1,1%) et Adecco (+1,0%) surperformaient l'indice, avec dans leur sillage Holcim, ABB et Sonova en hausse de 0,7% chacun. Novartis (+0,1) restait plus ou moins autour de son niveau de clôture de jeudi après quelques pertes à l'ouverture.
Son confère Roche cédait 0,1%, alors que le troisième poids lourd Nestlé (+0,7%) soutenait l'indice. Les bancaires CS (+0,3%) et UBS (-0,1%) affichaient une image contrastée. Julius Bär gagnait 0,4%. L'intégration des activités International Wealth Management de Merrill Lynch suit son cours et sera finalisée d'ici le premier trimestre 2015. Aux assureurs, Swiss Re prenait 1,0% après avoir progressé avant le week-end pascal grâce à l'accord avec Berkshire Hathaway. Zurich Insurance et Swiss Life montaient pour leur part de respectivement 0,3% et 0,1%. Après l'annonce de son acquisition de la technologie Bayer de l'encre conductrice d'argent nano, Clariant perdait 0,5%. L'achat cadre avec la stratégie de l'entreprise de renforcer le coeur de métier par le biais d'acquisitions, a commenté la banque Vontobel. A l'opposé, Transocean reculait de 1,6% et Syngenta de 1,7%. Les observateurs du marché attribuaient les pertes de Syngenta avant tout au prix des céréales nettement en baisse aux Etats-Unis lors des deux dernières séances.
Sulzer, traité hors dividende de 3,20 francs, digérait bien, et reculait de 1,4% (soit 2,30 francs). Sur le marché élargi sortait du lot AFG, en hausse de 3,9%, après le relèvement par la banque Vontobel de la recommandation à "buy". u-blox se profilait en hausse de 1,0%, bénéficiant également d'un objectif de cours revu à la hausse par le Credit suisse à 60 francs de 54 francs, ainsi que du maintien de la recommandation à "outperform". Les autres gagnants du jour avaient pour nom Ci Com, qui bondissait de 17,8%, et Mikron en hausse de 3,8%. Dans le peloton des perdants, on notait New Venturetec (-6,4%) et Santhera (-4,6%)
Tokyo: le Nikkei cède 1,08%, victime de mouvements contraires
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé hier sur une nouvelle perte, de 1,08%, à cause d'un regain du yen, mais les propos du gouverneur de la banque centrale du Japon (BoJ) ont soutenu les titres de la finance et de l'immobilier, selon des courtiers. A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a cédé 131,59 points pour finir à 12'003,43 points. Il avait brièvement dévissé de quelque 300 points en début de matinée, mais s'est redressé ensuite. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part abandonné 0,92% (9,23 points) pour terminer à 991,34 points. L'activité a été particulièrement importante, avec 3,77 milliards d'actions échangées sur le premier marché. A la clôture de la place tokyoïte, l'euro évoluait aux environs de 119,30 yens et le dollar vers 92,75 yens, en baisse par rapport à leurs cours des premières heures de la matinée, ce qui signifie que le yen est plus cher, pénalisant les entreprises exportatrices nippones. La plupart gros exportateurs ont de fait été boudés, tels les constructeurs d'automobiles et leurs équipementiers: l'action Toyota a cédé 3,05% à 4615 yens après avoir déjà glissé de 2,06% lundi, Honda a décliné de 2,60% à 3370 yens et Nissan de 3,49% à à 856 yens. Le titre du pneumaticien Bridgestone s'est déprécié de 3,42% à 3 245 yens. Même motif, même sanction pour les fabricants d'électronique: l'action Panasonic a dévissé de 1,27% à 624 yens, Sony de 0,83% à 1 559 yens et Sharp de 1,51% à 261 yens. Ce spécialiste des écrans à cristaux liquides (LCD) pâtit non seulement du regain du yen mais aussi de rumeurs sur une prochaine émission de nouvelles obligations pour faire face à des échéances à venir alors que sa trésorerie est au plus mal. Le groupe a toutefois démenti, pour le moment. En attendant, les spéculations ont profité aux mégabanques Mitsubishi UFJ Financial Group (+2,26% à 544 yens), Mizuho (+1,57% à 194 yens) et Sumitomo Mitsui Financial Group (+1,65% à 3 695 yens), ou encore à la maison de courtage Nomura Holdings (+0,72%) à 556 yens. Ont été aussi bien traités les groupes d'immobilier: Misawa Homes a pris 3,90% à 1 440 yens et Mitsui Fudosan 4,35% à 2 686 yens. A noté enfin le repli de 0,96% de l'action de la firme Funai Electric qui est tombée à 1 139 yens après l'annonce du rachat de l'activité d'imprimantes à jet d'encre de la société américaine Lexmark.


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