Algérie

Marchés: Les Bourses européennes en recul dans les premiers échanges


Les principales Bourses européennes étaient en baisse dans les premiers échanges, hier, les investisseurs prenant une partie de leurs gains après un plus haut de quatre mois dans l'attente d'une plus grande visibilité sur ce que pourraient faire les banques centrales. Dans les premiers échanges, le CAC 40 cédait 0,54% (-18,78 points) à 3 431,49 points. À Francfort, le Dax reculait de 0,42% et à Londres, le FTSE 0,57%. L'indice paneuropéen Eurostoxx 50 se repliait de 0,38%. Les pertes des Bourses européennes pouvaient être accentuées par l'étroitesse des échanges en ce jour férié du 15 août dans certains pays. Et elles devaient rester limitées par les espoirs persistants d'une intervention des banques centrales mondiales, renforcés en ce qui concerne l'Europe par des indicateurs mitigés sur la croissance en zone euro. Cette perspective d'une action de la Banque centrale européenne (BCE), de la Réserve fédérale ou encore de la Banque populaire de Chine est le principal facteur de hausse des marchés actions mondiaux depuis plusieurs semaines. Les investisseurs ont pu se satisfaire de l'amélioration du marché de l'emploi au Royaume-Uni en juin grâce à l'effet temporaire des jeux Olympiques de Londres et en dépit de la récession. De son côté, la Banque d'Angleterre (BoE) a opté à l'unanimité pour le statu quo sur son taux directeur et le montant total de ses rachats d'actifs, selon les minutes de sa dernière réunion. Les investisseurs se préparaient désormais à plusieurs indicateurs aux Etats-Unis, avec notamment l'inflation, l'activité industrielle dans la région de New York et la production industrielle pour juillet.
Paris: le CAC 40 en légère baisse après l'emploi britannique
La Bourse de Paris limitait un peu ses pertes, hier à la mi-journée (-0,29%), après un chiffre de l'emploi favorable au Royaume-Uni, dans un marché très peu animé en ce jour férié en France. L'indice CAC 40 perdait 10,05 points à 3 440,22 points, après avoir pris 0,70% la veille. Le volume d'échanges atteignait 270 millions d'euros, un niveau extrêmement faible pour le marché parisien ouvert, hier, malgré le jour férié. Le CAC 40 a débuté la séance en baisse dans le sillage des marchés asiatiques avant de récupérer un peu de terrain. Parmi les valeurs, Crédit Agricole (+1,40% à 4,00 euros) se reprenait après avoir fini en nette baisse la veille. De leur côté, BNP Paribas (-0,03% à 33,80 euros) et Société Générale (+0,30% à 20,32 euros) hésitaient sur la direction à suivre. Quelques poids lourds de la cote parisienne tiraient le marché vers le bas, à l'image de Vinci (-1,31% à 34,71 euros) et ArcelorMittal (-2,15% à 12,51 euros). Lafarge lâchait 1,44% à 36,89 euros. Son concurrent, le cimentier suisse Holcim a dégagé un bénéfice net en légère hausse au premier semestre, notamment grâce aux pays émergents. Enfin, SII prenait 2,33% à 4,40 euros après avoir confirmé son objectif de résultat opérationnel de 17,3 millions d'euros sur l'exercice 2012/2013 débuté fin mars.
Londres dans le rouge après le chômage en Grande-Bretagne (-0,59%)
La Bourse de Londres s'inscrivait dans le rouge, hier matin, dans de faibles volumes et dans le sillage des places asiatiques, et alors que les opérateurs attendaient dans la matinée les chiffres du chômage en juillet en Grande-Bretagne ainsi que les minutes de la Banque d'Angleterre. Dans les premiers échanges, l'indice FTSE-100 des principales valeurs perdait 34,52 points, soit 0,59%, à 5 830,26 points. Parmi les principaux gagnants de la cote figurait la banque britannique Standard Chartered, dont le cours récupérait encore 2,92% à 1 410 pence, après l'annonce la nuit dernière d'un accord sur l'Iran avec l'Etat de New York. L'action a ainsi refait une bonne partie de ses pertes depuis l'annonce des poursuites qui la visaient aux Etats-Unis en début de semaine dernière. Standard Chartered va s'acquitter d'une amende de 340 millions de dollars auprès de l'Etat de New York, qui l'accusait de milliards de dollars de transactions illicites avec l'Iran et menaçait de lui interdire d'exercer à Wall Street.
Du côté des baisses figuraient encore une fois les minières sur des versements de dividendes, dont Rio Tinto qui prenait la palme des chutes du jour, avec un plongeon de 4,06% à 3 060,5 pence, tandis qu'Anglo American perdait 3,05% à 1 956 pence.
Autres titres en baisse, ceux de British American Tobacco et Imperial Tobacco après la décision hier, de la justice australienne, qui a définitivement débouté les deux cigarettiers ainsi que leurs concurrents Philip Morris et Japan Tobacco International qui contestaient l'introduction dans le pays de paquets uniformes censés lutter contre le tabagisme. British American Tobacco reculait de 1,90% à 3 380 pence tandis qu'Imperial Tobacco cédait 1,54% à 2 494 pence.
Francfort: le Dax souffle et baisse de 0,47%
L'indice vedette Dax de la Bourse de Francfort était en baisse, hier en matinée, marquant une pause après un gain de près de 1% la veille, dû à l'annonce d'une croissance allemande meilleure que prévu. Le Dax perdait 0,47% à 6 941,85 points, peu après l'ouverture. Le MDax (valeurs moyennes) laissait lui 0,36% à 11 009,58 points. Hier, la vedette était Merck KGaA (+0,92% à 86,79 euros, plus forte hausse), déjà en forte progression la veille grâce à de bons résultats trimestriels. Credit Suisse a décidé d'augmenter son objectif de cours pour le groupe de chimie-pharmacie, à 95 euros contre 80 avant, ainsi que son objectif de bénéfice par action pour 2013, rapportait l'agence Dow Jones Newswires. Juste derrière le numéro un allemand de l'énergie EON prenait 0,70% à 17,95 euros, apparaissant de plus en plus comme le mieux positionné pour négocier le virage anti-nucléaire pris par l'Allemagne.
A l'inverse son concurrent RWE, qui a annoncé la veille un durcissement de son programme de restructuration, cédait 0,97% à 32,82 euros. K+S avançait de 0,15% à 39,84 euros. Le fabricant d'engrais et de sels industriels avait ravi les investisseurs la veille par ses chiffres trimestriels. Hier, Michael Schaefer, de la société Equinet, écrivait à son sujet: "La forte présence de K+S sur des marchés émergents comme le Brésil et l'Asie du Sud-Est ainsi que son ancrage domestique européen le mettent dans une position plutôt forte et visible" par rapport à ses concurrents. Sur le MDax, même phénomène pour TUI (+3,00% à 5,81 euros), également prisé des investisseurs depuis qu'il a publié la veille un bilan trimestriel résolument optimiste.
Suisse : le SMI en léger repli
La Bourse suisse a entamé la séance d'hier, sur une note un peu plus faible. Le SMI s'éloigne encore des 6 500 points. Les indications préalables étaient négatives. Dans les premiers échanges, le SMI perdait 0,06% à 6 501,85 points, le SLI 0,30% à 955,56 points et le SPI 0,10% à 6 005,29 points. Holcim (-2,8%) a publié des chiffres semestriels qui ont en majeure partie déçu les attentes des analystes. Holcim a cependant confirmé ses prévisions pour 2012 et indiqué que le programme "Holcim Leadership Journey" destiné à améliorer le rendement est sur la voie et qu'on en récoltera de premiers fruits en 2012. Dans le camp des valeurs sensibles, Transocean (-1,3%) et Schindler (-1,2%) reculaient plus que la moyenne. La veille, le BP Schindler avait fini stable dans le sillage des chiffres semestriels. Les experts avaient critiqué l'abaissement de la prévision de marge EBIT. Givaudan (-0,8% à 928 francs) a reculait plus que la moyenne après que Berenberg a réduit sa recommandation à "sell" de "hold" et abaissé l'objectif de cours à 755 de 1 000 francs. Les analystes ont aussi réduit leurs prévisions EBITDA et EPS 2012 de respectivement 9% et 185, car ils prévoient une augmentation des coûts. Ils ont aussi abaissé leurs prévisions de bénéfice pour 2013, car ils pensent que Givaudan n'atteindra pas son objectif à moyen terme de cash-flow libre. Geberit (-0,3% à 198,00 francs) subissait quelques prises de bénéfices après ses gains de la veille dans le sillage des chiffres semestriels. Ceux-ci ont dépassé les attentes. Ce matin, Vontobel et UBS ont relevé l'objectif de cours à respectivement 220 de 210 francs et 200 de 195 francs, tout en confirmant respectivement "hold" et "neutral". Le SMI souffrait aussi de la baisse de Nestlé (-0,3%), qui avait gagné 0,5% la veille. Aux financières, Bâloise (-0,5%) reculait plus que Swiss Re (-0,1% à 60,95 francs). Morgan Stanley a relevé l'objectif de cours de Swiss Re à 61,50 de 60,70 francs.
CS (-0,1%) et UBS (-0,3%) continuaient de reculer. Le camp des gagnants était clairsemé. Il était emmené par Novartis (+1,0%), qui avait déjà gagné 1,1% la veille. Roche prenait 0,1%, peinant à trouver sa direction. Swissmedic a homologué Perjeta pour le traitement du cancer du sein. Après avoir perdu près de 11%, lundi et mardi, dans le sillage de l'annonce du rachat des activités Wealth Management hors USA de Merrill Lynch, Julius Bär gagnait 0,4%. Clariant (+0,6%), Adecco (+0,4%) et Actelion (+0,2%) complétaient le tableau des gagnants.
Tokyo quasi stable (Nikkei: -0,05%), prudence sur la conjoncture La Bourse de Tokyo a terminé la séance d'hier quasi stable (-0,05%), dans un marché toujours prudent face aux incertitudes pesant sur la croissance mondiale. A la clôture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes s'est effrité de 4,84 points à 8 925,04 points. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a reculé un peu plus, de 0,29%, perdant 2,21 points à 747,32 points. L'activité a été faible, avec 1,5 milliard d'actions échangées sur le premier marché, de nombreux investisseurs étant absent en raison des traditionnels congés de la mi-août au Japon. Les fabricants d'électronique, habituels bénéficiaires du recul du yen, n'en ont pas profité cette fois, en raison de leurs difficultés persistantes sur le marché des télévisions à écran LCD. Sony a encore chuté de 2,94% à 891 yens et Panasonic de 2,86% à 543 yens. Sharp a tout bonnement plongé de 12,44% à 169 yens, après l'abaissement des perspectives de son titre par deux maisons de courtage, sur fond d'inquiétudes quant à sa trésorerie. Les constructeurs d'automobiles, en bien meilleure posture, ont à l'inverse repris un peu de terrain à la faveur de cette pause dans l'appréciation handicapante du yen: Toyota a accéléré de 0,32% à 3 150 yens, Nissan de 0,13% à 769 yens et Honda de 0,44% à 2 526 yens. Suzuki a repris pour sa part 0,53% à 1 507 yens, après l'annonce par sa filiale indienne, Maruti Suzuki, du redémarrage de la production la semaine prochaine sur son site de Manesar (région de Delhi), arrêté depuis le 18 juillet à cause de violences entre le personnel et l'encadrement.A noter les fortes pertes subies par le secteur de la sidérurgie, très dépendant des fluctuations conjoncturelles: Nippon Steel a baissé de 2,40% à 163 yens et JFE Holdings de 3,94% à 1 047 yens.
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