Les opérations
d'attribution des marchés de proximité (marchés parisiens) à leurs
bénéficiaires suscitent le mécontentement des membres du bureau local de
l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) d'Oran.
Dans un point de
presse animé jeudi par M.Mouad, coordinateur local, ce dernier a tenu à
dénoncer l'exclusion de l'UGCAA dans l'élaboration des listes et le suivi de
cette opération, qui vise, selon lui, à mettre un terme au marché informel.
Ainsi, le coordinateur local s'est interrogé si l'APC a élaboré un cahier des
charges définissant l'ensemble des clauses devant être respectées par
l'exploitant. « Les APC n'ont pas assez d'expérience pour décider du volet
technique », affirme-t-il, avant d'ajouter que « le bénéficiaire est tenu de
respecter certaines clauses définies par le cahier des charges ». Un document
jugé obligatoire pour réglementer cette activité et éviter qu'un autre problème
secondaire, notamment le phénomène de sous location de ces box, ne se produise.
« Nous voulons éviter ce qui s'est passé dans le marché des halles centrales et
dans d'autres marchés où des bénéficiaires n'ayant pas l'exercice du métier ont
procédé à la location de leurs box », signale-t-il. Tout en tirant la sonnette
d'alarme sur les conséquences que peut engendrer un tel phénomène, notre
interlocuteur a tenu à souligner la nécessité de mettre en place un comité de
gestion de ces marchés de proximité. Il attire l'attention des autorités
locales sur l'absence des commodités de base, notamment les sanitaires, un
poste de sécurité, en plus d'extincteurs et de bennes pour la collecte des
ordures au sein de ces enceintes commerciales. Même si le projet de réaliser
ces marchés de proximité dans les zones à forte densité démographique a été
bien accueilli pour insérer cette activité dans le circuit légal, leur gestion
et leur bonne organisation s'imposent d'office pour lutter contre l'informel et
préserver la ville, notamment à l'approche du GNL16, explique M. Mouad. Il
précise dans ce cadre que des efforts ont été déployés pour multiplier les
contrôles grâce à un travail de concertation avec les éléments de la Sûreté
d'Oran.
Un contrôle qui a permis de donner ses fruits
notamment avec la mise en place durant tout le mois de Ramadan d'une brigade
dans les alentours des halles centrales, en plus d'opérations inopinées au
marché de M'dina Jdida, à Es-Seddikia, HLM et à l'USTO où les résultats ont été
concluants, nous précise-t-on.
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Posté Le : 10/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com