Algérie

Marchés de "clémence" dites-vous'


La clémence dans l'application des prix est encore loin de l'objectif escompté.La clémence tant recherchée, notamment dans l'application des prix des produits alimentaires, est-ce un rêve difficile à concrétiser'
«Tu n'as qu'à te garer si les moyens font faux bond.» Un tel refrain du chanteur de la provocation, chab Bilal, trouve un terrain d'entente dans une wilaya où tous les coups commerciaux sont permis quitte à verser dans les fausses promesses, le désengagement et l'indifférence. Les habitants d'El Bahia-Wahrane n'en disent pas long en constatant eux aussi la défaillance contrariante de ces lieux commerçants baptisés, à l'occasion de chaque mois de Ramadhan, au nom de «Marchés de la Rahma». Ces lieux, devant venir à la rescousse des petites bourses, n'ont pas ouvert leurs portes. Le cas qui est perceptible de visu malgré l'implication directe de la direction régionale du commerce ayant désigné 45 commerçants à assumer une telle action, plutôt charitable, dans les quatre points de vente mis en place dans les localités d'Arzew, Gdyel et Oued Tlélat. Pour cause, les 45 commerçants en question n'ont tout simplement pas répondu à l'appel ayant émané du département local les régissant, la direction régionale du commerce d'Oran. La mise en place de tels marchés, qui est volontairement décidée, a, tel qu'ambitionnée, pour but de mettre un terme aux pénuries, à la spéculation et à la surenchère aboutissant très souvent à la hausse des prix. En clair, les marchés, dans tous les coins et recoins de toutes les villes et agglomérations composant Oran, sont ouverts à l'exception de ces lieux dédiés à soulager le chaland en quête des meilleurs prix. Autrement dit, la clémence dans l'application des prix est encore loin de constituer l'objectif escompté. Jusque-là, un seul marché de ce genre a ouvert ses portes, accueillant des hommes et des femmes sillonnant ses différentes allées en quête de la bonne affaire à réaliser en s'approvisionnant. Il s'agit précisément du marché ouvert à l'effet de faire face à la spéculation dans le Palais des expositions, juxtaposant ce haut lieu du commerce qui est Mdina Djedida. La rivalité est accrue, quoique Mdina Djedida demeure indétrônable vu les prix imbattables affichés, aussi bien pendant le Ramadhan que durant le reste de l'année, par des commerçants ne s'aventurant jamais dans la spéculation ni encore moins dans la monopolisation des situations aux circonstances marquées très souvent par la forte demande. Le marché de Mdina Djedida constitue la bourse de Wall Street régulant, quotidiennement, les prix à afficher par les marchés de toutes les localités et wilayas de l'Oranie. D'un autre point de vue, le commerce informel continue à représenter cette gangrène qui se propage à la moindre occasion comme le Ramadhan. Un tel front ouvert ces dernières années est loin d'être gagné, entravant ainsi le ministère du Commerce dans ses actions pour mettre un terme au calvaire du consommateur. Sinon, comment interpréter le fait que tous les quartiers, coins et recoins de la majeure partie des villes et agglomérations soient infectés par ce phénomène prenant des proportions grandissantes' Un peu partout dans la ville, des vieux, des jeunes et moins jeunes sont sortis dans la rue. Pour cause, ils proposent des produits lambda dont, entre autres, des aliments étalés sans aucun respect des standards régissant le commerce. La situation échappe à tout contrôle pendant que les responsables locaux, en charge de mettre un terme à toutes les formes de la tricherie ne cessent de vanter leurs exploits en avançant des chiffres, qu'ils jugent satisfaisants, liés à la lutte contre tous les dépassements. Faut-il faire appel aux journalistes pour accompagner les inspecteurs-contrôleurs dont les missions, dit-on, sont quotidiennement accomplies avec brio. A défaut des constats sur le terrain, ces hommes et femmes des médias ont toutefois le droit d'accéder à l'information en les plongeant dans des chiffres à tel point que l'on peut croire que tous les commerces font l'objet de visites inopinées et de la répression implacable. Cependant, les mêmes délits avancés reviennent toujours dans les bilans fournis par les services commerciaux en ne faisant jamais de la rétention de l'information lorsqu'il s'agit des chiffres!
La sardine à 150 dinars
Bonne nouvelle pour les consommateurs, notamment ceux qui raffolent des fruits de la mer comme le poisson du pauvre, en l'occurrence la sardine. Le prix de celle-ci sera revu à la baisse pour atteindre le tarif de 150 DA/ kilo. Une telle information vient d'être confirmée par la direction de la pèche de la wilaya d'Oran. Une telle annonce est basée sur les prévisions faites par ladite direction affirmant que la pêche est à l'abandon ces jours-ci, estimée à 16 tonnes/jour. Les mêmes services tablent sur la réalisation du record de 23 tonnes de poisson à pêcher dans les jours à venir.
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