Pour la 10e année de suite, les membres de l'association Yaqadha (Vigilance) pour la protection des consommateurs de Biskra a sillonné les marchés aux bestiaux agréés dans la wilaya pour y animer des campagnes de sensibilisation et d'information pour promouvoir le slogan «Pour un Aïd licite et sans risques» et instruire et prévenir les éleveurs, les maquignons et les acheteurs sur les bonnes pratiques, les mesures prophylactiques et sanitaires à respecter et sur la nécessité de préserver le cheptel et l'environnement.Constituées d'actifs de Yakadha, de de jeunes scouts, de fonctionnaires de la direction du commerce, de l'agriculture et de la santé publique, ainsi que d'agents de police ou de la Gendarmerie nationale, selon les territoires de compétence, ces brigades intersectorielles ont distribué des tracts et des dépliants et se sont longuement entretenues avec les nombreux éleveurs et clients de plusieurs points de vente d'ovins. «Nous expliquons à la population que cette fête religieuse ne doit pas se transformer en drame et nous lui rappelons les précautions et comportements à adopter pour choisir, parquer, égorger l'animal, le dépecer et conserver la viande et les abats, afin de s'éviter des désagréments. Nous avons pris part aussi à des émissions radiophoniques et à des séances dans les mosquées pour toucher le plus grand nombre de personnes.
Tout s'est bien passé, à part l'absence remarquée des vétérinaires sur certains marchés aux bestiaux, comme celui de Sidi Okba, FoughAla et d'autres. Ils sont chargés en principe de contrôler les bêtes mises en vente et de délivrer aux éleveurs des attestations vétérinaires pour ceux qui en sont dépourvus. Leur défection est un manquement à la réglementation en matière de protection des consommateurs», a relevé Saïd Khoudir, président de Yaqadha.
Dans un rapport transmis aux autorités compétentes, celui-ci a souligné ce dernier fait et réitéré les recommandations des associations de consommateurs à chaque veille de l'Aïd Adha, allant de la création de marchés à bestiaux permanents dans chaque commune, la lutte contre l'abattage clandestin et les points de vente non réglementaires d'ovins, ainsi que le renforcement des équipes de contrôle vétérinaire, sanitaire et commercial affectées à ces espaces, la multiplication des campagnes de sensibilisation et enfin l'implication des comités de quartier pour procéder au ramassage des toisons et des peaux, des restes organiques et des déchets après l'abattage. «Nous conseillons aux pères de famille de recourir au service de bouchers, égorgeurs, équarrisseurs expérimentés, ou de se diriger vers les abattoirs spécialisés afin que cet acte dévotionnel garde son cachet hygiénique avec le respect du rite et de l'environnement urbain», a conclu notre interlocuteur.
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Posté Le : 10/08/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hafedh Moussaoui
Source : www.elwatan.com