Algérie

Marché pétrolier



Marché pétrolier
L'instabilité continue de caractériser les prix du pétrole qui tentaient de se reprendre hier après avoir fortement chuté mercredi et jeudi, perdant plusieurs dollars de cotation sous l'effet d'une baisse moins importante que prévu des stocks américains.Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en septembre se situait hier en dessous de 47 dollars alors qu'il affichait des valeurs au-dessus de 50 dollars tout au long de la semaine dernière. Jeudi, les cours ont dégringolé perdant près de trois dollars à Londres (place de cotation du brent de la mer du Nord) pour livraison en septembre. Le marché pétrolier est encore sous l'effet des informations contenues dans le rapport officiel publié mercredi dernier sur les stocks de pétrole américains.Des pertes massives ont ainsi été constatées selon les analystes qui relèvent une chute de plus de 5,5% entre l'ouverture et la clôture des échanges lors de la séance de jeudi. Le cours de la référence européenne du brut était même tombé mercredi jusqu'à 46,15 dollars, tandis que son homologue américain a atteint au même moment 44,87 dollars, des plus bas en deux mois.Les données hebdomadaires de l'Energy information administration (EIA), une antenne du département américain de l'Energie (DoE) ont montré un déclin moins important que prévu de 2,2 millions de barils des stocks américains de brut, tandis qu'une baisse dérisoire des réserves d'essence a ravivé des inquiétudes déjà existantes concernant une surabondance d'offre cet été, soulignaient les analystes.Le marché s'est en effet trouvé cruellement déçu par les chiffres du DoE, alors que les données de la fédération professionnelle de l'American petroleum institute (API) publiées la veille lui avaient fait miroiter un recul de 6,7 millions de barils des réserves de brut aux Etats-Unis lors de la semaine qui s'est achevée le 1er juillet. Déception aussi du côté des produits pétroliers car les stocks d'essence n'ont décliné que de 100 000 barils quand les experts de Bloomberg tablaient sur un repli de 350 000 barils et ceux de l'API sur un recul de 3,6 millions de barils.Les réserves de produits distillés, gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc. ont perdu 1,6 million de barils, plus que ce que prévoyaient les experts de Bloomberg (500 000 barils) mais moins que la baisse prédite par l'API, soit 2,3 millions de barils. En revanche, la production de pétrole brut américain a chuté de près de 200 000 barils par jour par rapport à la semaine précédente, ce que le marché semble avoir complètement ignoré, rappelaient les analystes cités par les agences de presse.Malgré une situation précaire sur le front du pétrole, certains experts se veulent tout de même rassurants sur les perspectives d'évolution des cours du brut, jugeant que ceux-ci ne devraient guère s'éloigner du seuil des 50 dollars le baril en raison de la situation qui reste tendue au Nigeria, en proie à une recrudescence des attaques de rebelles visant des installations pétrolières.En outre, ajoutent-ils, même si deux importants terminaux pétroliers sont supposés rouvrir d'ici une semaine en Libye, alors que les deux compagnies pétrolières nationales rivales ont annoncé leur fusion dimanche, la situation sécuritaire reste tendue de façon générale. Dans un passé récent, des annonces d'exportations en hausse se sont révélées prématurées, avertissent les experts.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)