Les responsables du secteur de l?éducation qui venaient d?entamer un travail d?explication dans certains lycées ont été pris de court hier matin par une marche pacifique des lycéens. En effet, ils étaient des dizaines de jeunes à investir la rue depuis les lycées Mohamed Boudiaf à ceux de Belhouari, transférés vers l?ex-ITE, jusqu?aux portes de l?établissement Commandant Zoubir pour le chef-lieu et même des actions timides dans les lycées de daïras comme Rahouia, Medrissa et Louhou. Marches spontanées et loin d?être le fruit d?une quelconque manipulation, si l?on en croit la déclaration du président de la fédération des associations des parents d?élèves de la wilaya de Tiaret, Hadj Ghlam, qui a qualifié la grogne des élèves de « légitime ». Hier, Tiaret vivait sous tension et la police était sur le qui-vive en suivant presque pas à pas les dizaines de protestataires qui parcouraient la ville pour susciter l?adhésion des camarades d?autres établissements. Ahmed Laalaïli, directeur de l?éducation, qui avait rencontré des lycéens à Mohamed Boudiaf a tenu à rassurer les plaignants quant aux dispositions que le ministère dit avoir prises. Au lycée Mohamed Boudiaf, une déclaration a été lue dans laquelle il est fait état de « la surcharge des cours, des mauvaises notes glanées indûment et l?exigence d?une deuxième session du bac ». La déclaration qui revenait sur la situation préoccupante des élèves de terminale à l?aune d?un baccalauréat qui s?annonce dur a fait état d?un qualificatif pour le moins révélateur : « Nous ne sommes pas des moutons de Panurge ! »
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Posté Le : 23/01/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Khalid
Source : www.elwatan.com