Algérie

Marche nationale des journalistes aujourd'hui à Bouira



Marche nationale des journalistes aujourd'hui à Bouira
Une marche nationale de journalistes et de correspondants de presse sera organisée, aujourd'hui à Bouira, à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse coïncidant avec le 3 mai de chaque année.En effet, la section locale du Syndicat national des journalistes (SNJ) de Bouira a appelé à cette action.La marche s'ébranlera à 11h de l'ancienne gare routière vers le siège de la wilaya, en passant par la Cour de justice. La manifestation ? à laquelle des dizaines de journalistes des rédactions centrales de quotidiens nationaux et surtout de correspondants de presse de plusieurs régions du pays participeront ? sera une occasion de rendre hommage aux journalistes assassinés par les hordes terroristes durant la décennie noire.Des militants de droits de l'homme, des représentants de partis politiques défenseurs des libertés ont également annoncé leur participation à cette marche, organisée sous le slogan «Pour la dignité du correspondant de presse et la liberté de la presse». «C'est une occasion d'abord de rendre hommage aux martyrs de la profession, qui ont donné de leur vie pour la liberté de la presse. Nous allons leur rendre un vibrant hommage en marchant ce dimanche à Bouira», a souligné le secrétaire général de la section du SNJ de Bouira, Yazid Yahiaoui, journaliste au Soir d'Algérie, qui a précisé que des dizaines de correspondants de presse de plusieurs wilayas du pays, en particulier du Centre, ont donné leur accord pour participer à cette action inédite dans la wilaya. «Nous, correspondants et pigistes de la presse écrite de Bouira, avons décidé de marcher pour plusieurs raisons et surtout pour rappeler au monde entier que nous existons», souligne l'appel de la section du SNJ.Et d'ajouter : «Nous sommes ces centaines, ces milliers de correspondants de la presse écrite qui travaillons dans l'ombre, ces soutiers de la presse qui faisons le journal à hauteur de 70% mais les moins considérés», lit-on dans le même document. Pour Oussama Khintouche, correspondant au bureau de La Dépêche de Kabylie à Bouira, la marche d'aujourd'hui «est une occasion pour rappeler aux gens qu'on existe, pour dire qu'on est là et qu'on souffre sur plusieurs plans».Et de rappeler que cette action est également une occasion de dire «halte à la marginalisation des correspondants, halte à la rétention de l'information à l'échelle locale». Pour son collègue Ramdane Bourahla, cette action «vise avant tout à alerter les éditeurs et autres patrons de presse sur les conditions misérables dans lesquelles se débat le correspondant de presse. Nous espérons que cette marche soit le déclic d'une prise de conscience générale. Le journaliste est un lanceur d'alerte par définition et le 3 mai, nous serons là pour tirer la sonnette d'alarme».




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