Algérie

Marché mondial des produits agricoles



Marché mondial des produits agricoles
Les prix des matières premières alimentaires ont divergé cette semaine, l'arabica retrouvant des couleurs après des craintes sur la récolte brésilienne en 2014, tandis que le sucre retombait à des plus bas en trois ans et demi à cause d'une offre abondante.L'arabica au plus haut en cinq moisLes cours du café ont progressé cette semaine, surtout ceux de l'arabica, qui ont atteint mardi à New York un plus haut depuis près de cinq mois, à 122,60 cents la livre.C'est une performance notable pour l'arabica, qui a terminé l'année 2013 en très forte baisse (-24%).La principale raison de cette hausse des prix est le fait que "la récolte brésilienne pour 2014 pourrait ne pas être à la hauteur des attentes", ont expliqué les analystes de Commerzbank.Ces spéculations du début de semaine se sont vues confirmées jeudi par la publication de la première estimation de la récolte 2014 par les autorités brésiliennes, qui envisagent entre 46,53 et 50,15 millions de sacs de 60 kilos, soit entre 5,4% de moins et 2% de plus qu'en 2013 (49,15 millions de sacs).Les analystes s'attendaient auparavant à une très grosse récolte, approchant les 60 millions de sacs, et ce d'autant plus que 2014 est censé être une année faste du cycle biennal de culture caféière au Brésil.Mais, comme le souligne l'Organisation internationale du café (ICO) dans son dernier rapport mensuel publié jeudi, la différence entre les années fastes et les années creuses a tendance à s'estomper. Le sucre replonge à un plus bas en trois ans et demiLes cours du sucre ont plongé cette semaine, atteignant de nouveaux plus bas en trois ans et demi vendredi à Londres (à 424,30 dollars la tonne) et jeudi à New York (à 15,41 cents la livre). Les prix du sucre avaient déjà touché des minima depuis le printemps 2010 il y a moins d'un mois, à cause de l'abondance de l'offre sur le marché mondial."Même si l'excédent d'offre projeté (pour l'actuelle saison 2013/2014) est substantiellement moindre que ceux des deux précédentes saisons, il est suffisant pour maintenir les stocks mondiaux à de hauts niveaux", a expliqué Andy Duff, analyste de Rabobank.Le marché mondial du sucre devrait se trouver en excédent d'offre de 4,730 millions de tonnes en 2013/2014 (après un excédent de 10,261 millions de tonnes en 2012/2013), selon l'Organisation internationale du sucre (ISO).Quant aux stocks mondiaux, ils devraient terminer la saison presque stables, à 42,91% d'une année de consommation, contre 43,46% en 2012/2013. Le cacao rebondit quelque peuLes prix du cacao ont légèrement rebondi cette semaine, après avoir atteint la semaine dernière un plus bas en près de deux mois.Cette chute avait été provoquée par un très bon début de saison en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, comme en témoigne l'arrivée de plus importants volumes de fèves dans les ports du pays que l'année dernière.Toutefois, "la demande devrait rester supérieure à la production pour au moins les deux prochaines années", ce qui soutient in fine les cours de la fève brune, a expliqué Jack Scoville, analyste de Price Futures Group.Sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mars valait 1 714 dollars vendredi, contre 1 596 dollars le vendredi précédent à la même heure. Sur le ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en mars valait 118,75 cents, contre 111,65 cents sept jours auparavant.A Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en mars valait 424,90 dollars, contre 443 dollars le vendredi précédent. A New York, la livre de sucre brut pour livraison en mars valait 15,50 cents, contre 16,24 cents sept jours auparavant.A Londres, la tonne de CACAO pour livraison en mars valait 1 726 livres, contre 1 677 livres le vendredi précédent. Sur le ICE Futures US de New York, la tonne pour livraison en mars valait 2 697 dollars, contre 2 636 dollars sept jours plus tôt. Le maïs et le blé reculent avant l'USDA Les cours du maïs et du blé ont reculé cette semaine à Chicago tandis que les prix du soja se sont appréciés, dans un marché scrutant la sortie de chiffres américains sur l'offre et la demande mondiales vendredi.Outre un rapport trimestriel sur les stocks de fin de campagne, les investisseurs attendaient avec fébrilité les dernières estimations mensuelles du ministère américain de l'Agriculture, l'USDA, sur l'offre et la demande mondiales (WASDE)."Au vu des six derniers mois, les prix du maïs et du blé ont tendance à marquer le pas avant ce rapport mensuel, les cours du soja en profitant à l'inverse pour prendre du terrain. Cette semaine n'a fait que confirmer la tendance", a noté Michael Zuzolo, de Global Commodity Analytics and Consulting.En effet, ce rapport "incorpore toutes les dernières données sur la production de la dernière campagne", a noté Rich Nelson, de la maison de courtage Allendale, ajoutant que "l'on s'attend à une révision à la hausse modérée de l'offre américaine en maïs", ce qui devrait faire pression pour les prix.Pour Jason Britt, de Central State Commodities, ces attentes "ont cependant déjà été prises en compte par le marché au cours de la semaine, ce qui devrait limiter la chute des prix après la sortie des données de l'USDA".Les cours du contrat de référence du maïs, pour livraison en mars, ont terminé jeudi à leur plus bas en 40 mois.Quant au blé, "bien que l'offre américaine soit attendue en légère baisse, le rapport devrait être neutre pour les prix, en prenant en compte l'importance de la production mondiale", a relevé M. Nelson.Du côté du soja, des conditions météorologiques favorables en Amérique du Sud ont fait pression sur les prix en début de semaine, mais un mouvement de rebond technique et des attentes d'une forte demande américaine et mondiale ont aidé les cours à reprendre des couleurs.Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars évoluait vendredi à 4,0950 dollars contre 4,2350 dollars en fin de semaine dernière.Le boisseau de blé pour la même échéance s'échangeait à 5,8675 dollars contre 6,0575 dollars vendredi dernier.Le boisseau de soja pour livraison en mars, le plus échangé, cotait 12,9000 dollars contre 12,7125 dollars. Les cours du coton inchangés après l'USDA Les cours du coton coté à New York sont restés stables cette semaine, ne réagissant que peu aux chiffres d'une publication jugée cruciale sur la production et la consommation mondiales.Dans un rapport publié vendredi à la mi-séance, le ministère américain de l'Agriculture(USDA) a revu à la hausse ses estimations de productions et de réserves, misant sur des stocks de 97,6 millions de balles de coton à la fin de la campagne 2013/2014.L'agence prévoit également une légère baisse, quoique "marginale", de la demande mondiale."Ce sont des données attendues et anticipées", a commenté John Flanagan, de Flanagan Trading, qui explique la "neutralité" de son impact sur le marché.Les cours ont évolué dans une fourchette limitée de prix cette semaine, dans un marché avant tout occupé à se positionner dans l'attente de la sortie de ce rapport.De bonnes ventes à l'exportation de coton américain ont toutefois légèrement soutenu les cours jeudi. "Il semble que les consommateurs mondiaux se remettent à vouloir acheter des vêtements", ce qui se traduit par une plus grande activité des manufactures de coton, a commenté M. Flanagan.Du côté de la production chinoise, "l'USDA a revu en hausse, contre toute attente, ses estimations de production", a noté Sharon Johnson, de KCG. "Cela semble étonnant, mais cela n'aura de toute façon pas beaucoup d'impact sur les prix car une grande majorité de la production de fibre blanche chinoise n'est pas destinée aux consommateurs mais aux réserves" du géant asiatique, a-t-elle noté. La livre de coton cotée à New York pour livraison en mars, le contrat le plus échangé, valait 82,95 cents vendredi en mi-séance contre 82,94 cents à la clôture il y a une semaine.L'indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d'Orient, s'échangeait à 88,10 dollars les 100 livres contre 89,10 dollars.




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