Le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens
(UGCAA) M. El-Hadj Tahar Boulenouar a déclaré hier, en marge d'une cérémonie de
lancement du Salon national du couscous à Tizi Ouzou, qu'il regrette que le
gouvernement fasse marche arrière dans ses décisions prises dans le cadre de la
lutte contre le marché informel en se référant aux déclarations faites par
Ahmed Ouyahia en fin de semaine écoulée.
Et d'ajouter que la balle est aujourd'hui dans le camp du président de la
République appelé à trancher sur la question. Dans ce sillage, il a indiqué que
plus de 1,5 million de personnes pratiquent des activités commerciales
illégalement contre 1,4 million inscrits au registre de commerce, soit un taux
de 65 % assuré par l'informel qui engendre un manque à gagner pour le Trésor
public de plus de 300 milliards de dinars chaque année.
M. El-Hadj Tahar Boulenouar a mis l'accent sur les assises régionales et
nationales de l'UGCAA pour sortir avec des propositions à soumettre au ministre
du Commerce à l'occasion d'une rencontre devant regrouper tous les intervenants
dans le secteur en juin prochain. Il a souligné à ce propos que l'éradication
de ce qu'il appelle «le marché noir» fera objet de nombreuses propositions
d'autant plus qu'il a estimé que les besoins actuels de l'Algérie peuvent aller
jusqu'à 3,5 millions de commerçants selon les normes mondiales.
Le marché informel est alimenté par le circuit de l'importation d'où proviennent
plus de 90% de produits contrefaits vendus en Algérie dont 15% sont des
produits médicamenteux, a encore révélé le porte-parole de l'UGCAA qui a
également affirmé que l'Algérien consomme annuellement plus de 1,5 kg de
produits périmés.
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Posté Le : 03/04/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Naït Ali H
Source : www.lequotidien-oran.com