Le marché de l'emploi en Algérie a ces derniers mois connu une parfaite amélioration et un certain développement dans divers domaines du travail avec une nette croissance dans la création d'emplois par rapport aux dernières années écoulées. Or, après que ce dossier sensible fut passé à la loupe par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, des engagements et des instructions ont été exécutés par certains ministères de l'Etat dans le but d'ouvrir toutes les portes portant sur ce créneau qui était totalement oublié par les anciens successeurs d'El MouradiaLes dernières révélations qui ont été faites par Tayeb Louh l'ex-ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale font état d'une augmentation de l'ordre de 70 % depuis l'année 2010 à 2012.Un nombre de 299 127 travailleurs dans divers secteurs à AnnabaLe taux du recrutement a connu une évaluation durant les premiers semestres de 2016 à Annaba de 19,3% pour l'emploi classique et de 23% pour le dispositif contrat de travail aidé CTA estimé à plus de 5 317 offres. Soit un nombre de 576 recrus possédant un niveau universitaire et 596 autres diplômés des instituts de formation professionnelle qui ont été comptabilisés à l'Anem d'Annaba.Les derniers renseignements divulgués par la wilaya d'Annaba, il existe un nombre de 299 127 de travailleurs avec un taux de 46,9 % et 29 750 de chômeurs comptabilisés en 2014. Le nombre des bénéficiaires dans le cadre du DAIP a été de 4 390 pendant la même période. Alors que le nombre des projets réalisés et financés depuis 2010 jusqu'au 2014 au niveau d'Annaba sont estimés à 6 836 dossiers.Le secteur du transport domine avec 1 831 projets en activité. Sur le plan des contrats obtenus entre CFI, CIP, CID; le montant dégagé est de l'ordre de 531 552 000 DA. De ce fait l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) et la Caisse nationale d'assurance chômage Cnac ont comptabilisé 128 357 emplois directs en 2011 contre 75 936 emplois en 2010, soit 61 111 micro-entreprises furent créées à l'échelle nationale en 2011.L'Ansej qui avait été créée en 1996 débuta ses activités plusieurs mois après et celle de Annaba qui trop prise par des milliers de jeunes chômeurs de la wilaya a octroyé 8004901047 DA comme fonds d'investissements pour la création de 3 047 micro- entreprises jusqu'au mois de mai 2011, a-t-on appris auprès de cet organisme. Soit 580 dossiers de demandeurs ont été enregistrés en 2010 pour s'accroître rapidement vers un nombre de 6 000 dossiers pour une période allant de janvier à mai 2011.Or, l'agence en question a financé plusieurs types de projets à savoir, la production, l'agriculture, la pêche, la prestation de service et autres. Il faut savoir que le promoteur doit être chômeur ayant aussi une certaine qualification dans le domaine l'activité qu'il souhaite exercer afin de ne pas gaspiller l'argent prêté de l'Etat.Des mécanismes mis par le gouvernement pour aider à l'emploi une population inactive avec un dispositif qui consiste à appuyer et à soutenir la création d'activités par les chômeurs, des gens qui ont perdu leur emploi. Il est financé en partie par un concours bancaire à taux bonifié et la bonification du taux d'intérêt est prise en charge par l'Etat. En plus des dispositifs Anem et Cnac, l'Etat a initié un autre programme dénommé Dispositif sur l'insertion professionnelle des jeunes (DAIP), lancé en 2008. Ce nouveau dispositif s'inscrit dans le cadre de la relance économique du pays, qui s'inscrit notamment dans la contribution de Etat pour les salaires allant jusqu'à 12 000 DA touchant la catégorie des diplômés.Réduire avec tous les moyens le chômageTayeb Louh l'ex-ministre du Travail a souligné que dans le cadre du plan de développement 2010-2014, il est prévu la création de 3 millions d'emplois, 40 000 micro-entreprises à travers les dispositifs (Ansej, Cnac), et la mise à niveau et la modernisation de quelque 20 000 petites et moyennes entreprises (PME). L'Etat a consacré 286 milliards de dollars pour la création de 3 millions d'emplois et 380 milliards de dinars (4 milliards d'euros environ) pour la mise à niveau et la modernisation de quelque 20 000 petites et moyennes entreprises. Soit 500 000 emplois ont été créés en 2010.Jusqu'au 30 septembre 2011, le marché de l'emploi dans la wilaya d'Annaba a généré 74 072 postes dont 15 299 postes permanents et 58 773 postes temporaires. Ces emplois ont été répartis dans plusieurs secteurs d'activités, soit souligne-t-on 8376 postes dans l'administration, 7 078 dans l'agriculture et la pêche, 1 851 dans le secteur de l'industrie, 10 594 dans les services et artisanat, 2 583 dans le transport et autres postes. Dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion, la DAS a enregistré 18 559 postes en 2011 parmi ce nombre il y'en a eu 7 998 universitaires et 8 636 cas de formation professionnelle pour une masse de salaire évaluée à 23 milliards de centimes, indiquent ces services.Dans ce volet l'on souligne que l'Ansej d'Annaba est arrivée à dénombrer 7 139 dossiers déposés dont 3 938 ont été validés et 472 financés. De son côté la direction de la Cnac a enregistré 4 765 dossiers dont 1 905 validés et 728 financés pour note-on 1 443 postes d'emploie créés. L'Angem a traité 2 053 dossiers de demandeurs de travail dont 1 924 cas ont été validés. A ce thème il faut savoir que le plafond fixé par l'Etat des création d'emplois par la biais de l'Ansej et la Cnac est de 50 000 micro entreprises par an. Selon certains spécialistes il a été constaté un grand déficit dans la main-d'?uvre en bâtiment et les travaux publics, informe-t-on.Certainement beaucoup de gens disent que le marché de l'emploi a été très fructueux ces deux dernières années. L'APC d'Annaba ont rendu permanent plusieurs vacataires, celle-ci emploie plus de 2 777 travailleurs permanents pour une masse salariale annuelle de plus de 457 millions de DA dont 152 millions de DA pour les ouvriers de la voirie. le nombre du personnel vacataire s'élève à plus de 1 000 agents qui nécessite plus de 85 millions de DA de salaires.Travail en noir se généralise à AnnabaDevant les grandes perspectives du marché du travail, celui en noir aussi prend une sérieuse forme dans plusieurs secteurs surtout ceux du commerces. Or, beaucoup pointent un doigt accusateur sur les entreprises privées qui exploitent sans vergogne les jeunes énergies en ne les déclarant même pas à la sécurité sociale.Ce qui est d'autant plus vrai que les instances chargées de la protection des droits des travailleurs (comme l'Inspection du travail) restent étrangement absentes dans un environnement où le travail au noir règne en maître devenant de nos jours un phénomène des plus normaux.Le secteur le plus touché est celui du transport, de l'agriculture, du bâtiment et aussi du commerce. Poussés par la misère, tant de malheureux axent tous leurs efforts sur la recherche d'un travail rémunérateur pour subvenir à leurs besoins personnels et surtout venir en aide à leurs familles.Et par complicité ou par ignorance, les employeurs utilisent souvent cette main-d'?uvre qu'ils exploitent sérieusement surtout des mineurs qui ignorent dans la majorité des cas les termes du code du travail mais avec l'absence de tout contrôle, un fait qui constitue tristement un encouragement d'une situation trop anarchique, révèle-t-on.
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Posté Le : 17/09/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Oki Faouzi
Source : www.lnr-dz.com